rollytroll a écrit :Bon, voilà les trois mots proposées par la p'tite championne
- école
- disparition
- choix crucial
Peinture au couteau - synopsis pour les Lames du Cardinal
Bon, le jeu n'est pas encore sorti, donc je vous fais le pitch : les PJ sont une sous-section secrète des mousquetaires du cardinal de Mazarin (Richelieu dans les romans de Pierre Pevel, Mazarin dans le jdr). Ils sont chargés de contrer les visées hostiles de l'Espagne et en particulier de sa Cour des Dragons, organisation occulte rassemblant à peu près tous les dragons d'Europe et visant (la conquête du monde...) à détruire la France.
Le synopsis qui suit est conçu pour la régence d'Anne d'Autriche, mais ça peut être adapté avec Louis XIII.
La mission :
Les PJ sont chargés d'accompagner le voyage du roy à Lyon. Ils ne sont pas officiellement dans l'escorte, mais ils doivent s'assurer que tout se passe bien. Officiellement, ils sont attachés au peintre attitré de la cour, représentant en France de l'
école flamande (et bien entendu patronné par le Cardinal) qui accompagne le jeune souverain : une série de portraits est en effet prévue, sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean, dans les jardins de la primauté, etc. Cela veut dire discuter avec des révérends pour obtenir les accès aux jardins, aux corridors, à tous les endroits un peu obscurs où des assassins pourraient se cacher - ou un jeune souverain espiègle doté d'un frère encore plus jeune et turbulent.
L'enquête secondaire :
Un ami des PJ chez le prévôt de police leur indique avoir trouvé un homme dans la Seine : jeune, le visage marqué de coups est méconnaissable, et il aimerait leur aide. L'examen des affaires (chemise neuve, culotte de manœuvre trop grande, peau propre ... comme si on l'avait lavé) ne révélera rien, mais une enquête approfondie indiquera la présence de peinture sous les ongles du malheureux (seuls les PJ devraient noter ce détail, il faut donc qu'ils souhaitent s'impliquer dans l'enquête). Une enquête chez les commis des principaux peintres parisiens ne débouchera sur rien, ni chez les préparationnaires de peinture parisiens.
Par contre, le peintre flamand pourrait leur signaler la
disparition de son propre commis voici quelques jours - le garçon est sage et discipliné, mais l'amour parfois entraîne le cœur des jeunes gens ... le peintre dira avoir signalé l'incident à la prévôté et à la garde du palais (c'est vrai) mais que ses travaux ne lui laissent pas le temps de s'impliquer dans l'enquête. Il donnera cependant aux personnages quelques noms de jeunes filles qui pourraient avoir fait de l’œil à son protégé.
cette piste, à supposer que les PJ aient le temps de la mener (ou demandent à leur ami, voire à d'autres Lames, de s'en charger), ne donnera rien. Et pour cause : le commis est bel est bien le cadavre.
Le fin mot de l'histoire :
Ce n'est pas le commis qui a été enlevé, c'est le peintre ! Il a été remplacé par un habile imitateur qui a pour mission de tenter de tuer les deux petits princes. Le
choix du dispositif de protection des princes par les PJ sera donc
crucial : un peu lâche, il laisse au tueur le temps d'agir, resserré, il peut être mal perçu, tant par les princes que par le maître (qui demandera un peu de calme pour travailler) ... et que par les mousquetaires du roy

qui eux sont en charge officiellement de la sécurité du petit roy.