Hop, synopsis
Z Corps / Zombie featuring
Walking Dead 
:
L'intrigue tourne autour de l'improbable découverte du vaccin à l'épidémie zombie par le professeur Diogène Porter, un scientifique qui vit seul dans ce qu'il reste d'un centre de recherche hyper sécurisé, à mi-chemin entre Atlanta et Washington.
Cela fait une semaine qu'il émet par radio cette nouvelle inespérée.S'ils sont des survivants, les PJs captent son message et chercheront certainement à le rejoindre afin de bénéficier de ses travaux ; s'ils sont des Z-team, ils seront missionnés pour exfiltrer le scientifique et le résultat de ses recherches.
La prise de contact se fait avec pertes et fracas : guidés par le signal émis par Diogène, les PJs doivent se frayer un chemin dans un paysage en ruine infesté de zombies, et croisent se faisant un autre groupe d'une dizaine de rescapés comprenant notamment
Dick Grimmes l'ancien shérif (qui est le chef de la troupe), son fils
Karl,
Adriana la tireuse d'élite, ou encore
le jeune Ken, "coursier de l'extrême" de la petite communauté.
Une fois à l'abri dans le bunker de Diogène, celui-ci leur explique qu'il n'a réussi à synthétiser qu'une seule dose de vaccin qu'il s'est injectée, et qu'il n'a plus le matériel nécessaire ici pour en produire davantage. Pas d'affolement ("rangez vos armes, gentils rescapés..."), tous les résultats de ses recherches se trouvent sur son ordinateur portable, si bien qu'il sera en mesure d'en fabriquer rapidement de nouveaux dès qu'ils seront à Washington, où se trouve un complexe identique à celui-ci, avec tous les équipements nécessaires.
Si les PJs sont des Z-Team et qu'ils décidaient de partir sans Dick et sa troupe, ils devraient en découdre, ce qui ameuterait inévitablement tous les zombies se trouvant à des kilomètres à la ronde : une alliance de circonstance semble donc préférable (pour l'instant, et puis le petit Karl n'est qu'un gosse et Adriana est plutôt mignonne).
Hélas, les complications reprendront de plus belle dès que le groupe nouvellement constitué se mettra en route.
Le petit Karl (que son père appelle affectueusement "mon lapin", sans doute en souvenir du bon vieux temps), non content de porter en permanence le chapeau de son père, fait de même avec l'une de ses armes, et s'avère plutôt du genre perturbé. La moindre blessure subie par un membre du groupe semblera "suspecte" aux yeux de l'enfant (oui, même la petite foulure de poignet suite à un tir mal calé ou à un coup de machette mal ajusté), qui jugeant qu'il doit faire ce qui doit être fait, n'hésitera pas à tirer une balle dans la tête du malheureux (ou de la malheureuse) dès que celui-ci sera seul, s'éclipsant ensuite aussi discrètement qu'il est apparu.
"Certains d'entre nous ont préféré une mort rapide à l'atrocité de cette nouvelle vie", avouera avec tristesse Adriana lors d'une veillée -bah tiens, ils ont plutôt eu l'infortune de faire route avec
un lapin psychopathe- ;
"Da ouais, encore
un cradzet qui avait la grulette" ponctuera Ken dans son étrange patois ("laissez tomber", expliquera Dick, "Ken est moitié cajun moitié chinois, on comprend trop rien à ce qu'il dit, mais il est super fort pour trouver les dernières bières fraiches que compte encore ce vaste foutoir qu'est devenu le monde") .
Par ailleurs, à quelque jours de Washington, en tentant d'échapper à une horde (entendez une marée de zombies), le pauvre Diogène finira empalé sur une poutrelle métallique (peut-être son faux pas est-il lié aux doutes qu'il commençait à émettre sur la santé mentale de Karl, bref, passons), et rendra son dernier souffle au plus grand désespoir des rescapés.
Que faire ?
"Il s'est injecté l'antidote", soulignera Adriana.
"Emmenons le avec nous, on pourra peut-être l'extraire de son sang ou de son corps", conclura Dick.
"Oui, mais
qui porte le cadavre ?" émettra tout individu doté d'un peu de jugeote "ben ouais, et s'il s'était planté avec son vaccin, et qu'il se réveillait en zombie et en profitait pour nous mordre !?".
Le problème reste entier : une balle dans la tête règlerait la question, mais si le vaccin s'était fixé dans le cerveau -où se trouve à priori le virus Z- ? Cela pourrait risquer de le détruire -à supposer que le scientifique ai réussi-...
Reste l'ordinateur de Diogène ; un examen rapide fera apparaître que celui-ci est partitionné dans tous les sens, et les codes sautés (si les PJs y parviennent), chaque
partition se révèlera
insatisfaisante : pas de trace de formule de vaccin, de résultats de tests ou autres indices encourageants...
Si les PJs sont des survivants, que et qui trouveront-ils à Washington ; ce qu'ils amèneront avec eux sera t'il exploitable ?
S'ils sont des Z-Team, One World arrivera t'il à produire des vaccins avec ce qu'ils ramènent ?
Et surtout, Diogène était-il un sauveur, ou était-il un imposteur ?
Le MJ et les joueurs trouveront ensemble (peut-être) la réponse à cette question...
