par Elbhert » Sam 01 Jan 2011, 19:39
Au réveil, le petit déjeuner attend d'être dévoré. Bombaër invite ses amis à se restaurer. Ce grand gaillard reprends ses habitudes avec une joie non dissimulé. Ses mouvements ne sont pas encore complétement fluide mais sa bonne humeur est de retour. Alors que ses amis finissent leur préparation, il part à la recherche des merveilles que la nature à dissimulé aux yeux non aguerrit.
Loclann explique pendant ce temps à ses autres camarades le chemin à parcourir pour rejoindre le ponton qui fait le lien avec le premier nénuphar. La première feuille se trouve à une cinquantaine de mètres de la berge.
Le groupe se met en marche, après une bonne heure ils rejoignent le ponton. La structure à été construite avec une roche luminescente. L'ensemble est taillé avec une exceptionnel qualité et semble à l'abri de l'épreuve du temps. Les rambardes sont habillé d'une dentelle finement ciselé dans la roche, représentant des animaux marins mis en scène dans un ballet majestueux. Cette construction apporte une immédiate sensation de bien être et libère l'esprit des attraits négatifs du marais. Lynia sait déjà qu'elle reviendra étudier cette merveille né de mains elfique, ou la magie s'écoule dans une infini harmonie. Une fois remis de ce spectacle, Loclann foule le premier cette avancé sur la mer, instantanément son esprit se libère d'un voile opacifiant son âme. La lassitude, la fatigue disparaisse entièrement laissant place à une vigueur retrouvé. Même sensation pour les autres membres de l'expédition, l'enfant assoupit arbore un sourire absolument charmant.
Alors que chacun se complet dans cet instant de bonheur, le sol emportent les chevaux et leurs guides vers le loin, comme si le sol portée ce petit monde par quelques forces arcanique.
Tel les rouages de meilleurs horloges, le mouvement se fait avec une régularité stupéfiante, le groupe glisse ainsi avant que la vitesse ne décroit. Les pieds du ponton son prit maintenant dans la verdure épaisse d'une feuille de nénuphar de plusieurs lieux de large sur laquelle repose une fleur d'un blanc nacré de la taille d'une cathédrale. Devant eux une plateforme avec poulie permet de descendre les cinq mètres pour rejoindre en contre bas cette verdure. Une fois descendu, le sol est stable mais légèrement humide, les montures docile suivent leur guide dans cette découverte.
Sur la feuille sont marqués des sentiers accompagné d'indications écrites. La calligraphie rappel de l'elfique, mais c'est très certainement un dialecte local ou ancien. Le barde sort de son sac un ouvrage, il appose sur la couverture sa main droite, sa main libère un halo vert qui entoure le livre de ses tentacules. Silius ouvres le livre qu'il soutient de ses deux mains, les yeux emplit du même reflet vert qui agite les pages. Le mouvement s'estompe, sur les pages apparaissent des caractères comme révélés par la flamme de la bougie avec une encre sympathique. Plongé dans sa source de savoir, les textes sont étudiés avec un appétit et une application quasi monacale qui font toujours sourire les compagnons du jeune barde. Lynia pourtant lointaine cousine de ce peuple ne peut que s'appuyer sur la compétence de son ami, car malgré son éventail de connaissances, elle reste incapable de résoudre le mystère de ces caractères. Suspendu dans l'espace et le temps le groupe attend l'avis de leur camarade.
Perdu dans ses pensés, il se coupe du reste du monde et flotte dans les méandres de la source de la connaissance universel, puisant dans les traces et les indices laissé par le temps dans cette ouvrage. Le Tome d'Aadër est un livre ou depuis plus de six milles ans les ancêtres de Silius note méthodiquement toutes informations. Ce puissant artefact nourrit de la magie et des découvertes de chaque nouveau propriétaire est la plus riche source de connaissance concentré dans un livre. Ce livre d'une puissance incroyable est aussi un piège de savoir redoutable ou tout utilisateur peut laisser son esprit se perdre par une trop grande soif de découverte. Le jeune barde en connais les risques puisqu'il à déjà faillit en mourir.
C'est l'intervention fortuite d'un jeune voleur cherchant une cache, qui l'a extrait de son immersion. Ce jeune voleur est devenu un ami, Loclann. Pendant une semaine, son esprit avait été happé. L'ouverture violente et désespéré du hublot de son cabinet d'écriture l'avait percuté en pleine face, brisant sous le coup le lien l'unissant à l'ouvrage. Reprenant conscience, il découvrit la sensation de faim et de soif qui rongé son corps et mettais en péril sa vie. Ce fut leur première rencontre, une autre scella définitivement leur vie à celle de Bombaër.
Visiblement leur ami fouille ardemment dans le savoir de ses ancêtres et cela risque de durer. Le groupe s'installe donc calmement en attendant le retour de Silius. Bombaër étudie avec application la structure de cette plante démesurément grande. Lynia s'occupe du jeune enfant.
Loclann s'écarte du groupe et s'en va faire un repérage des alentours. Cette longue et plane étendu verte n'ai occupé que par quelques grenouilles de couleur ocre qui ne se sentent pas perturbé par la venue du jeune acrobate. Seuls quelques croassements plus appuyé incite l'explorateur à ne pas trop perturber tout ce beau monde. A une vingtaine de mètres, un scène étrange attire son attention, des grenouilles s'élèvent dans le ciel sur cinq mètres de haut pour redescendre en planant, le phénomène se rapproche de sa position. Ce courant d'air soulève toutes les créatures sur son passage.
Loclann se met à courir frénétiquement en direction de ses camarades alors que le phénomène se rapproche dangereusement de lui, le souffle humide et froid vient lécher la nuque du jeune acrobate qui dans un geste désespéré plonge au sol. Aussi surprit que dépité de sa chute dans le sol humide, le fuyard constate que l'évènement s'est évaporé comme il est apparut. A quelques mètres de là, le puissant Hangdar est prit au milieu d'un courant d'air ascendant extrêmement fort. Campé solidement sur ses appuis, exerçant avec vigueur ses muscles pour se figé dans sa position, Bombaër attend que la fureur de l'élément s'essouffle. Une fois l'amer constat de son échec acté le souffle libère le demi-géant de son effort et les lieux retrouve leur calme. Lynia reconnaît dans ces phénomènes, les effets d'élémentaires d'air un tantinet farceur. A peine cette réflexion achevé, un tourbillon centré sur la chevelure de la jeune femme, fait voler en tout sens ses long cheveux. Aveuglé et gêné par ses boucles folles, Lynia tente un effet magique pour la protéger , aussitôt le vent change de cible et la déséquilibre. Une fois la jeune femme au sol, trempé, le tourbillon se forme à quelques mètres du groupe comme pour les narguer puis disparaît.
Silius imperturbable sonde toujours dans le passé des siens. Alors que ses amis mi effrayé, mi amusé de la situation tentes de reprendre une allure plus présentable, le jeune barde revient de ses recherches. Il constat avec surprise que son amie coiffe avec énergie sa longue chevelure et que Bombaër s'amuse de l'aspect trempé de ses camarades. Silius demande explication, mais n'obtient guère de réponse. Pour sa part, il à pu traduire les inscriptions au sol, il faut prendre le deuxième sentier qui permet de traverser la mer intérieur. Ce chemin les amènera à traversé la cité marchandes des elfes aquatiques.
La petite caravane se remet donc en route suivant le chemin indiqué comme le serait une nervure sur une feuille d'arbre. Les pieds légèrement baigné dans l'eau le groupe avance, alors que plusieurs fois l'élémentaire d'air vient s'amuser à décoiffer la jeune mage, mais aussi dépose des grenouilles sur le barde et fait chuter Loclann. Tout ceci n'est pas pour déplaire au Hangdar qui ne manques pas de s'amuser de la situation au grand dam de ses camarades.
Après deux bonne heures de marches, une collation est distribué à chacun par le demi-géant. Composé de fleurs et autres herbes prélevé sur le trajet, ce repas apporte une saveur unique et parfumé à leur aventure, mais doit être compléter par du pain de route pour tenir correctement l'estomac des aventuriers.
L'élémentaire farceur leur laisse profiter de leur repas, alors que pour la première fois du trajet leur jeune ami s'agite dans son sommeil, manquant de peu de chuter de sa monture. Mais aussi rapidement que son trouble est apparut, il laisse place à un enfant profondément endormit, au visage détendu.