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Voyage en terre hostile - Héroic fantasy divers

Pour ceux qui veulent s'essayer à la prose, à la versification, ou autre

Modérateur: darkbaron

Voyage en terre hostile - Héroic fantasy divers

Message par Elbhert » Ven 14 Mai 2010, 15:12

Un parchemin placardé sur la porte de l'auberge du Vieux sanglier, une belle promesse de récompense et d'aventure : " Recherche aventuriers pour voyage dangereux dans les Marais de Mérule, forte récompense. Demander Thomassain".
Loclann déjà sourire aux lèvres, sort ses deux dagues et d'un moulinet rapide détache le parchemin de la porte.
L'oeil brillant, il se retourne équipé du bout de papier : " C'est pour nous ! non ? On peut pas rester à rien faire ?"
Instant classique, équilibre parfait entre l'envie et la raison, finalement comme d'habitude la troupe cède à l'envie. On se refait pas.
Lynia, tourne machinalement son anneau de pouvoir et ouvres la porte, laissant comme d'habitude le soin à Bombaër de se plier pour pouvoir entrer.

La taverne sombre dans un silence total devant le massif Hangdar ou demi-géant qui se redresse dans la taverne , le crane rasant le plafond de l'établissement.

De sa voix caverneuse il lance : " Thomassain est ou ?"

La salle se divise, des rictus de peur font leur apparition.
Au font de la salle un homme barbu, cheveux en bataille, lève son godet tout en criant aux nouveaux arrivant : "Venez donc, on à parlé et à boire".

Silius passe devant et slalom entre les tables, l'animation et les conversations reprennent leur place dans la taverne.
Le reste du groupe suit, mais ils savent que leur ami barde est le mieux placé pour négocier le prix et lui laisse comme toujours carte blanche pour monnayer leurs services.

"Monsieur Thomassain je suppose ?"

L'homme porte une manteau de lin, sur un gilet de cuir, une cicatrice en travers du front et trois doigts en moins à la main droite.

"Oui, c'est moi asseyez vous"

Le groupe s'installe, Bombaër se met en tailleur à même le sol de la bâtisse, alors que le reste du groupe se pose sur les inconfortables tabouret de l'établissement.

Thomassain lance la conversation à voix basse : "1 pièce d'or par tête et par jour ... ni plus ni moins. "

Les compagnons se lancent des regards perplexes.

Silius reprend la parole :" Que doit on faire pour une tel somme ?"

"Livré un colis à Théléis, mais il faut faire vite et ceci impose donc de passé par les marais de Merule. Vous avez six jours pour faire la livraison."

"Quel est donc ce colis ?"

"C'est un enfant, il est corrompu par le mal. Seul les magiciens de la tour de Théléis peuvent le libérer. Il est sous le contrôle d'un anneau de sommeil, mais je ne peut le recharger que pour 6 jours maximums, ce qui explique le délais de livraison. Personne ici ne veut traverser les marais et je ne suis pas en mesure de vous accompagner, car j'ai d'autres responsabilité ici."

"24 pièces d'or pour un enfant c'est un peu beaucoup, non ?" s'interroge Loclann.

"C'est un enfant spécial, il est peut-être la clé de bon nombre d'énigme liée au force du chaos. Puis je avoir confiance en vous ?"

Lynia répond quelques mots dans la langue des mages.

Satisfait de converser avec une consoeur, l'homme se détend :"Sommes nous d'accord ?"

Silius ne rates jamais une occasion de mettre à profit sa gouaille :" Vous pouvez bien nous fournir des provisions, nous ne connaissons pas la ville et le temps de nous approvisionner nous aurons perdu beaucoup de temps"

L'homme sourit et concède ce petit caprice, après avoir offert une tournée et dîné en compagnie du groupe puis s'éclipse. Le rendez vous est fixé au lendemain matin devant l'auberge.

"Vous en pensez quoi ?" demande Silius.

"Cet homme ne peut pas mentir, c'est un frère d'arcane de la maison de l'esprit, je lui fais confiance." affirme Lynia totalement convaincu par leur commanditaire.

"Viendra mon heure, quand elle viendra, disait mon père. Comme je vous l'ai déjà dit je suis le dernier de ma race, je veux juste qu'on oubli pas les Hangdars. Cette quête m'a l'air noble."

"6 pièces d'or ça me suffit comme motivation" déclare sourire aux lèvres Loclann.

La table cède à l'hilarité devant le réplique du jeune homme, la soirée se fini dans la joie et la bonne humeur.

Au petit matin, chacun se prépare pour de cette nouvelle aventure ...

(à suivre)
Elbhert
 
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mer 02 Juin 2010, 18:50

Seul le champ du coq perturbe le calme de la bourgade, les rayons rasant du soleil inondent déjà à travers les volets mal ajusté les chambre de la bâtisse ou nos braves aventuriers on laissé tout leurs tracas pour le confort d'un lit chaud. Tel une mécanique bien huilé, les rouages s'active pour répéter les gestes reflet de la vie d'aventurier.

Loclann affûte avec attention ses deux dagues pour rapidement enchaîner avec ses exercices d'assouplissement du matin. Viens ensuite le moment de se débarbouiller le visage, puis quitte son éphémère domicile pour rejoindre le ré de chaussée ou l'attend une petite collation.

Silius range son nécessaire d'écriture, répète une dernière fois sa nouvelle ballade puis satisfait du dernier accord trouvé, range son luth dans son fourreau de lin.Comme à l'accoutumer le voici à l'affût afin de subtiliser quelques informations en salle commune pour ses futures ballades.

Lynia émerge de sa méditation arcanique et reprend son corps, elle ramasse son grimoire et ses parchemins. Encore une étude repoussé de quelques jours, mais comme disait son maître rien ne vaut le feu de l'action pour tester ses limites. La chambre est rapidement vidé. Comme à l'habitude Lynia frappe à la porte de Bombaër qui une fois de plus sort de sa chambre en moins de trente secondes, prêt à manger. D'une puissante mais contrôlé poignée de main il  salut sa camarade rajoutant pour premier mots un bâillement puissant qui ne manque pas de réveiller à coût sur la moitié des occupants des chambres de l'auberge.

Après leur collation, la fine équipe s'installe devant l'auberge impatient de pouvoir se lancer à l'aventure. Silius en profite pour offrir la primeur de sa nouvelle création aux braves gens traversant la rue, spectacle qui ne manque pas d'attirer à notre jeune artiste des sourires gênés mais charmés de nombres de jeunes femmes qui comme la bien séance l'impose ne s'arrête pas pour observer ce charmant homme.  Bombaër accompagne ce spectacle en lançant et supportant de ses bras puissant le facétieux Loclann qui ne manque pas de faire étalage de son incroyable agilité mais aussi d'un sens de la dérision certain .Lynia appuyé nonchalamment cache bien son jeu, elle assure la sécurité de l'acrobate avec un de ses sorts de télékinésie mis en réserve prête à retenir une chute non contrôlé de son camarade.

La petite récréation s'arrête alors que Silius libère les dernières notes de sa ballade au grand dam des badauds sous le charme de ce spectacle que l'on trouve rarement dans un village aussi modeste. Après une salve d'applaudissement et un salut appliqué de la troupe, la vie reprends son cours. Alors que Loclann réajuste ses vêtements et que Bombaër prend une gorgée d'eau Thomassain fait son apparition accompagné d'un mulet chargé.

L'animal domestiqué se laisse guidé supportant sur son échine une chaise d'osier ou est installé un enfant endormit fixé avec précaution grâce à plusieurs cordage. Sur les flans du quadrupède se trouvent fixé pour la plus grande joie de Silius des paniers contenant après une rapide inspection des rations à base de viandes séchés et de pains de route pour le groupe.

Thomassin apporte ses recommandations, l'enfant ne doit pas sortir de son état de sommeil, mais ne doit pas pour autant être assommé pour prolonger son état de repos. Le moindre coup pourrait entraîner une réaction dangereuse pour le groupe et mettre en péril de façon irrévocable la mission.  Il présente à Lynia l'anneau qui maintient l'enfant dans cet état. Durant cette explication qui traîne en longueur comme aime à le faire les pratiquants de l'art magique, les trois autres camarades ont été récupéré leurs montures et celle de Lynia. Finalement, Thomassin donne la moitié de la somme, l'autre partie étant donné à réception de cette livraison. D'un geste discret mais pour le moins efficace Loclann vérifie comme à son habitude le paiement, satisfait il glisse les trois pièces dans sa veste de cuir. L'homme salue la troupe et leur précieux colis, le mulet suit docilement la monture de Lynia sur laquelle est attaché par une corde.

Le groupe quitte donc la douceur de ce village accompagné d'un bien silencieux compagnon de route.

(a suivre)
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mer 16 Juin 2010, 17:15

Loclann sur sa vive monture à la robe grise et noire est accompagné de Bombaër qui le suit au petit pas de course. A peine une demi heure de progression dans cette lande, le Hangdar s'accroupi pour ramasser une plante au sol qu'il glisse finalement dans sa besace. Remontant le cortège, il caresse la crinière hirsute de l'âne qui apprécie le geste puis il sourit à Lynia et Silius qui progressent de front, partageant leur connaissance sur les marais de Mérule et sur la cité de Théléis. Revenu à hauteur du jeune acrobate, il reçoit une petite salve de plaisanteries sur sa difficulté à suivre le rythme. Échange rapide de sourires et le massif demi-géant se lance dans un sprint effréné que suit tout juste le vaillant destrier de Loclann. Un puissant "Égalité" lançait par Silius résonne dans toute la lande, les deux amis arrête leur petit jeu et se laisse rattraper par le reste du groupe.

Après plus de cinq heures de progression, un bivouac s'installe pour se sustenter, la viande séché est de bonne qualité et obtient un certain succès alors que le pain de route est réservé pour les jours à venir. Le tout est accompagné de baie et autres herbes que Bombaër à cueillit tout au long de ce trajet matinale. Lynia imprègne les lèvres de l'enfant d'un peu d'eau et glisse un morceau de pain de route dans sa bouche qu'il mâche mécaniquement comme mu par un réflexe de survie, après trois morceaux rapidement ingurgité la mage s'en retourne auprès du reste du groupe pour finir son repas. Les chevaux pour leur part s'abreuvent mon loin dans une cuvette gorgée d'eau.

Bombaër se lance dans une de ces opérations de cueillette, alors que le reste du groupe se détend et bavarde. Visiblement ravi il rejoint ses camarades qui finissent les préparatifs de départ. Au fil de l'après midi le sol se fait de plus en plus meuble, le sentier étant de plus en plus recouvert d'herbe alors que la lande laisse place aux hautes herbes. Au loin une fumée s'élève, petit à petit le groupe aperçoit la toiture et la cheminée libérant ce filet grisâtre qui tranche avec le bleu du ciel totalement dégagé. Au fil des minutes, le groupe aperçoit un petit hameau, des bovins s'activant dans les champs guidé par des hommes suivit de prés par des enfants qui déposent les graines en vue de la futur récolte. D'abord surprit, ils répondent au salut du groupe puis retourne à leurs occupations. Finalement, ils arrivent en fin d'après midi au coeur du hameau, ils sont accueillit par un grand gaillard barbu d'une trentaine d'année au regard vif.

" Vous pouvez faire boire vos chevaux et vous reposer mais nous n'offrons pas le gîte ni le couvert."

Silius réponds :"Merci, nous n 'en espérions pas tant, nous repartirons avant le prochain repère de votre cadran solaire ".

Le groupe guide les chevaux vers un abreuvoir, se dégourdit les jambes, boit un petit peu. L'homme ne quitte pas des yeux les nouveaux arrivant. Un hennissement puissant ce fait entendre, puis un cri d'enfant et enfin la toiture d'une construction de bois s'affaisse. Des cris étouffés proviennent de sous ces décombres, le hameau s'anime soudain mélange de pleure, de cri de panique et de geste maladroit pour libérer les prisonniers de cet étau.

Silius se concentre puis calme la foule, il parvient à capter leur attention alors que ses camarades agissent; Lynia se concentre sur les masses inerte et les soulève du sol pour les déposer à l'écart alors que Bombaër fait travailler ses puissants muscles pour déplacer les poutres de la charpente effondré. Loclann se glisse dans l'amas de bois restant, au fil de sa progression il découvre avec soulagement qu'un enfant est bloqué mais à part des hématomes bénin sa vie n'est pas en danger, par contre un cheval est lui en bien plus mauvaise état. L'enfant fin parvient à progresser à la suite du jeune acrobate. Une fois libéré de leur prison de bois, Silius en sueur libère la foule de son contrôle et s'affale au sol inanimé. Bombaër le prend dans ses bras, alors que la foule félicite Loclann et s'assure de la bonne santé de l'enfant. Bombaër amène le jeune barde prés de Lynia qui après avoir jugé de son état, informe le reste du groupe de la bonne santé du barde.

L'homme les ayant accueillit, leur propose en guise de remerciement le gîte et le couvert. Silius participera finalement en fin de soirée a ce repas, la tête encore secoué par son exploit.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mar 20 Juil 2010, 16:54

Encore engourdit par cette soirée finalement très festive, le groupe reprends la route au petit matin, alors que le hameau s'éveille.

Les enfants salut la caravane durant quelques minutes puis la troupe progresse de nouveau dans le calme.

Silence seulement rompu par une buse qui s'activent dans le ciel.
L'animal s'abat sur le sol, remonte les serres chargés de son butin, puis s'éloigne. Ci et la on devine des proies soulagées se mettre à couvert accompagnées de leur fragile progéniture.

Après une matinée de progression bien tranquille, une pause alimentaire est rapidement organisé. L'après midi la flore se modifie au fil des kilomètres, le sol devenant de plus en plus humide. La route laisse place à un chemin boueux qui est identifiable par des peintures sur des pierres pour finalement devenir une étendue humide sans plus aucun repère. Les herbes occupent les moindres parcelles de terre non immergé. Les chevaux peinent à progressé d'autant plus que certains choix amènent le groupe à revenir plusieurs fois sur ces pas. En véritables labyrinthe, ce début de marais éprouve la patience du jeune Loclann, mais également le physique Bombaër qui s'enfonce allégrement dans le sol boueux.

Alors que le soleil libère dans le ciel ses premières lueurs de feu, une brume s'installe sur cette étendu humide, enserrant le groupe de ses bras glacés.
Les montures montrent de net signes de fatigue alliés à une nervosité grandissante, le partenaire silencieux du groupe affalé sur sa monture n'est nullement perturbé par l'atmosphère pesant de ce marais.

Soudain, un cri d'oiseau vient interrompre le silence des lieux, en réaction le cheval de leur précieux colis s'emballe et le lance dans un puissant galop.

Le temps de réagir le cheval commence déjà à se fondre dans cette lourde brume qui les entoure. Bombaër s'élance à sa poursuite, alors que le reste du groupe s'affaire avec leur montures décidément bien contrariantes. Moins de dix secondes se font attendre avant que parvienne un bruit de chute suivit par des hennissements de douleurs de la monture.

Bombaër arrive sur le lieu de la chute et trouve l'animal qui tente en vint de se remettre debout, deux pattes brisés par la chute. Le jeune enfant lui à été projeté un peu plus loin dans de haute herbe nullement interrompu dans son sommeil alors que baigne ses jambes dans l'eau des marécages. Bombaër en hurlant rassure ses camarades sur la situation et s'approche de l'animal lui caressant le cou, pour finalement le prendre dans ses vigoureux bras tout en lui parlant le plus doucement possible. Les larmes perlant sur ses yeux, il exerce un vif et puissant mouvement de torsion et réduit à néant les souffrances de la bête. Il ne pouvait faire autrement, il le sait, mais une vie est une vie et celle ci ne méritait pas cette fin.

Alors qu'il essuie ses larmes, le mollet prit par l'étau d'une puissante mâchoire le voila emporté dans l'eau saumâtre. La prise est extrêmement douloureuse, laissant un moment le Hangdar sans réaction, puis finalement il frappe de son pied libre la gueule qui maintient sa jambe gauche. La saisie se desserre légèrement sous les assauts répétés du demi-géant pour finalement permettre au géant de reprendre son souffle et se remettre au sec. Devant lui le trou d'eau s'est coloré de rouge carmin, le crocodile est maintenant rejoint par trois autres de ses congénères soucieux de trouver leur pitance. Bombaër offrant aux reptiles une très belle alternative à la chaire des ragondins, les mâchoires claquent, les yeux marqués par la promesse d'un repas de gala. Bombaër retrouvant ses esprits abats sur la première créature son bâton de guerre, lui permettant de se placer en situation défensive tout en s'écartant du jeune dormeur toujours dans les herbes hautes. Moment de doute supposé, les nouveaux arrivants approche hésitant vers leur plat, le demi-géant lui ne se pose plus de question et se jette un bâton dans chaque main sur l'instigateur de ce combat. Il sens glisser sur son torse les dents de son adversaire, alors qu'il évite pour la troisième fois sa puissante mâchoire, de son coté déjà trois coup ont porté. La bête combat maintenant pour sa survie et plus seulement pour son estomac, ivre de survie, elle libère sa furie et s'épuise sur cet adversaire qui semble s'effacer devant chaque mouvement de mâchoire ou de queue. Mais alors qu'elle comprend que son temps est venue un de ces frères parvient à saisir l'humanoïde au bras, suivit de prêt par les deux autres reptiles, tirant de nouveau leur proie vers l'eau.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Jeu 29 Juil 2010, 22:36

Loclann, Silius et Lynia arrive sur les lieux et constate avec stupeur l'eau rougit, le cheval mort et l'enfant gisant dans les hautes herbes. Leur puissant camarade accompagné de ses camarades de jeux apparaissent avec grands mouvements, le demi-géant frappant tant bien que mal les reptiles accrochés à sa chair. Sortie de son apathie, Loclann saute à l'eau et enfonce jusqu'à la garde sa lame dans le premier crocodile libérant Bombaër de la prise qui retenait son bras droit. Loclann, fait maintenant face à une créature revancharde qui claque sa mâchoire très, trop prêt. Refusant le combat il attire le reptile vers lui pour libérer l'axe de tir aux flèches meurtrière de Lyna qui pénètre déjà par trois fois la gueule d'un autre ennemi. Silius vient porté soutient à Loclann, il tranche une patte, la créature détourne son attention du jeune acrobate qui en profite pour enfoncer a deux main sa dague entre les deux yeux de ce perturbateur qui s'effondre sans vie dans l'eau agité par le combat mené tambour battant par leur puissant partenaire d'aventure. Une créature réduit définitivement au silence flotte transpercé par de nombreux traits de Lynia, Bombaër pour sa part s'est libéré d'un de ses prédateurs après lui avoir éclaté la boite crânienne. Les deux derniers adversaire déjà bien blessés tentes de rompre le combat, mais c'est sans compté sur Lynia et la furie du demi-géant. Rapidement mis hors combat, le groupe reprend son souffle.

Lynia s'approche du fier blessé et obtient finalement son autorisation pour fermer la plaie afin éviter toutes infections. La maille arcanique des lieux n'est pas propice à la magie toutefois elle parvient à happer le flux pour le canaliser tout en libérant le sort de soins et refermes donc les chairs. Bombaër comme d'habitude septique par ces pratiques doit reconnaître que son amie excelle dans cet art si étrange. Pourtant, il n'y pas si longtemps, il considérer comme une abomination de tel pratique mais depuis sa chute des hautes falaise ou il a faillit perdre la vie, il a apprit à apprécier ce don précieux. Loclann, récupère les flèches encore utilisable puis mouillé jusqu'au épaule cherche sa dague qui gît dans le corps sans vie du crocodile, qui à eu la bonne idée de mourir en flottant ventre à l'air. Finalement, pestant il se jette à l'eau et va sous le crocodile pour récupérer sa lame, après trois essai le métal se libère. Heureux, il est acclamé par son camarade qui nettoie ses deux bâtons couvert de sang, s'en suit un combat d'eau ou il n'y a ni gagnant ni perdant seulement deux grands enfant trempé jusqu'au os sous le regard résigne de Silius et Lynia. Bombaër récupère sur les reptiles de quoi assurer leur repas du soir.

Le groupe reprends sa progression, pour rapidement s'arrêter après avoir trouver un petit tertre sur lequel survit un arbre, monticule qui à visiblement servit de lieu de campement précédemment. Un anneau de pierre délimite très nettement une zone de feu, ou l'on trouve encore des branchages partiellement calciné. Lynia vérifie l'état de leur jeune dormeur et l'installe au pied de l'arbre non sans lui avoir trempé les lèvres avec un peu d'eau. Le Hangdar récupère déjà les branchages mort qui gise au sol et libère l'arbre d'une branche presque totalement arraché. Une fois le feu lancé, la chair des crocodiles et découpés puis enfilé sur des pics de métal pour finalement être mis à cuire au dessus du feu. Loclann installe son alarme de campement, composé de pics de bois sur lesquels coure un fil auquel sont fixées régulièrement des clochettes. Silius pour sa part accompagne ses partenaires d'une réconfortante mélodie, alors que Lynia purifie un récipient contenant l'eau du marais. Le repas est accompagné d'anecdote du barde, dont le but non avoué est d'apporter un peu de bien être dans ce lieu si lugubre, où plane allégrement la sensation d'insécurité mêlée aux chants des batraciens et aux odeurs d'eau croupie .

Tournant et virant à tour de rôle dans leur couverture rapidement humidifié par la brume, le groupe peine à trouver le sommeil, en effet un ronflement à certes effrayé les petites créatures locales mais empêche le reste du groupe de sombrer dans un repos bien mérité. La cage thoracique sur dimensionné du demi-géant lui apporte des capacités respiratoire impressionnante mais aussi une incroyable puissance sonore lors de certaines nuits. Et ce soir, il dort d'un sommeil profond d'où personne ne peut le sortir. Finalement exténué le groupe se laisse emporté dans le pays des songes.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Jeu 02 Sep 2010, 12:47

"Encore des intrus mon frère !! Ils sont sale, ils puent, ils occupent notre terrain de jeu !! Il faut qu'ils partent ! Qu'ils quittent les lieux !! Personne ne nous sépareras, tu entends tu sera toujours en sécurité avec moi, oui avec moi !!"

La créature goblinoïde souffre de malformation osseuse, malgré cela elle semble glissé sur le sol sans bruit, seul ses yeux trahissent sa présence, son corps ayant prit au fil des ans un teinte semblable aux herbes du marais. Fermement tenu dans à main gauche, la colonne vertébrale surmonté d'un crane assemblé et fixé avec attention partage avec lui ce lieu. Son frère n'est plus depuis longtemps, mais son esprit trouve dans sa présence un réconfort, le dernier rempart avant la folie et la solitude.

"Demain ils partiront, ils l'ont dit laissons les s'en aller, tenir, je tiendrais, nous tiendrons, jusqu'à demain, au matin ils partiront, oui au matin, enfin ensemble, au calme, seul ... Nous pourrons de nouveau jouer et parler tranquillement, personne ne viendra nous déranger, personne, personne, rien que nous... d'accord Diap, oui on est d'accord !!"

La créature pose son regard frénétiquement sur chaque individu du groupe, s'avance encore un peu et déclenche l'alarme par maladresse.

" Non trop de bruit partir, vient frère il faut partir, méchant intrus !!"

Le groupe s'éveille en sursaut Lynia encoche déjà une flèche, alors que Loclann rampe au sol en direction de la cloche qui à teinté, Silius jette un rapide coup d'œil au alentour, alors que Bombaër pour sa part fini sa nuit tranquillement. Un regard circulaire puis une observation plus attentive ne permet pas de trouver trace d'un quelconque intrus. Seul le croassement et le ronflement du demi-géant trouble le calme des lieux. La lune pour sa part apporte un éclairage suffisant autorisant Lynia une vue d'ensemble très précise, d'autant plus qu'elle est aidé par sa capacité à augmenter magiquement sa perception.


Au dela du visible, le monologue reprend son cours, accompagné du bruit de la colonne vertebrale secoué avec energie. Un roseau coincé entre les dents la créature s'immerge dans un trou d'eau et se laisse emporté elle aussi par la fatigue.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mer 08 Sep 2010, 16:36

L'alarme sonne de nouveau, mais rien ne donne signe de vit, pourtant Lynia a la vue perçante. Finalement elle sursaute en voyant un rat dont le corps est aussi grand qu'un chat des neiges. Silius s'amuse de la situation, mais frappe du plat de l'épée la créature qui disparait au milieu des herbes hautes.

Comme à l'accoutumée lorsqu'elle est prise de peur elle trouve dans l'épaule de Silius une chaleur réconfortante, tendresse qui par le passé les a plus que rapprocher. Silius de bon cœur lui offre le moyen d'apaiser ses craintes et de finalement reprendre le court de sa nuit.

Mais le reprit est extrêmement bref, l'alarme retentit en de multiple point, une masse sombre fond sur le groupe. Après un instant de panique, le groupe tant bien que mal déploie toute son énergie pour repousser les assauts des rats guider par leur éclaireur des heures précédentes. Bombaër réveillé cette fois use avec vigueur de son bâton de guerre, qui permet de réduire sensiblement les rangs de leurs agresseurs, créatures mu seulement par la faim et les rations déjà éventré du groupe de voyageur. La promesse qu'offre les réserves du groupe fait abandonner aux rats toutes retenus, ils déchirent les sac contenant les pains de route, croque la viande séché avec une énergie quasi frénétique. Dans les rangs des rongeurs la cohésion s'efface pour laisser place à la loi du plus fort et à des batailles stériles pour la possession de miette de pain qui font le bonheur de nos aventuriers qui sans relâche frappent et écartent ce qui peu encore être sauvé. Malgré les coups qui pleuvent sur la masse grouillante et les cadavres qui s'amoncellent, pas un de ces intrus ne se refuse le droit de prendre sa part du butin. Et alors que la source ce tari, nos braves explorateurs ont enfin réussit à charger l'équipement et leur précieux colis sur les branches du pauvres tronc d'arbre du monticule.

Les agresseurs n'étant pas encore rassasié mais attisé par les coups qu'ils reçoivent décide de s'en prendre au demi-géant qui présent une nourriture de choix et d'une grande fraicheur. Celui ci rapidement immobilisé par la douloureuse morsure des rongeurs accélère ses mouvement de mouliné et réduit le nombres de ses agresseurs alors que ses camarades tant bien que mal agissent à leurs tours pour lui venir en aide. Soudain une créature décharné aux os saillant, aux traits commun au gobelin fond et frappe la masse grouillante avec une colonne vertébrale au bout duquel se trouve logé un crane. Frappant avec une atroce efficacité, l'individu prélève avec des mouvements hors de logique la vie. Passé la surprise et bien heureux de cette aide providentiel, chacun participe à la libération du Hangdar qui peine à tenir sur ses jambes. Alors que les derniers rats clairement en danger quittent les lieux, Bombaër s'effondre lourdement au sol dans la terre rougit par son sang.

Nul trace de leur sauveur, juste un amas de chairs et de vicaires qui encombre le campement. Une odeur fétide incommode rapidement le groupe. Ce dégout laisse place à l'inquiétude pour leur frère.
Usant de ses pouvoir Lynia l'installe sur un cheval, une fois le campement vidé bien que la nuit n'est ne soit pas fini, d'un commun accord chacun prends sur lui et la caravane se déplace loin de ce camp ou plutôt de ce charnier. Le marais étant un véritable bouillon de culture pour toutes les infections, resté sur un tel site serait plus que risqué pour la santé du groupe. C'est le constat amer que font les survivants de l'attaque. Après une heure de lente progression à rebrousser chemin régulièrement, le groupe trouve enfin une zone hors d'eau exploitable pour un camp de fortune. Bombaër toujours inanimé est déposé à même le sol, afin d'évaluer son état. Lynia use encore de magie pour préparer de l'eau pure, Loclann et Silius nettoient à l'eau les plaies et s'occupent de bander les blessures.

Au loin deux yeux perturbent l'unicité du lieux et la noirceur du site.

« Il faut les aider, mon frère !! Ils doivent partir pour nous laisser entre nous !! oui entre nous !! on est si bien à deux !! Tu es toujours le plus fort t'as vu comment tu les as fait fuir ces bestioles … Par contre il faut te laver t'es plein du sang de ces sales rats, ca pue et c'est pas beau. »

Joignant le geste à la parole la créature baigne les restes de son frère dans l'eau du marais.

« Maintenant t'es beau, t'es le plus beau !! fréro, toi et moi c'est pour toujours !! Moi pas beau, toi le plus beau, toi le plus fort, toujours !! Pa', Man' n'en avait que pour toi, mais maintenant je t'ai pour moi, moi, moiiiiii slurp, fréroooo …. »

Brandissant tel un trophée la colonne vertébrale, la créature s'apaise et s'en retourne observer les intrus.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mar 12 Oct 2010, 12:43

Autre lieu, autre scène mais même histoire ...

Un homme couvert d'un long manteau de cuir sombre ou seul dépasse des mains marqués par les affres du temps. Libérant de sa capuche son crane rasé, l'homme au regard sombre et déterminé se dirige vers le comptoir de la taverne.

Une fois l'attention de la salle gagné par un raclement de gorge peu discret, l'étranger lance :

"Qui est Thomassain ?"

"Oui c'est moi à qui ai-je l'honneur ?" Thomassin comme à son habitude fort accueillant invite l'étranger à le rejoindre à sa table.

Une fois assis, le nouvel arrivant pose ses mains sur la table puis murmure :

"Appelle moi Adrim ! Tu devais le déposer toi même le colis, pas le confier !! L'enfant, mais surtout ce qu'il contient est précieux"

Virant soudain au blanc, le visage de Thomassin se décompose, il bafouille :

"Le gardien ne me lâche pas, j'ai accepté le travail mais être poursuivit par un gardien, c'est hors de question !!"

Alors que Thomassin peine à retrouver son souffle, le cou prit dans un étau invisible, le vieil homme l'interroge :

"Il est ou ton gardien ? Je ne le vois pas !! S'il t'avais trouvé tu ne serais plus de ce monde."

Pour réponse des cris se fond entendre à l'extérieur, un silence s'installe dans la taverne puis les gens sortent ou ouvrent les fenêtres pour prendre la mesure de ce qui se passe dans la ville.

Une habitation de pierre explose en mille morceaux, au milieu du nuage de poussière on devine les contours d'une armure. Le pas lent et lourd, le chevalier avance, sa hache démesurée posée en appuie sur son épaule. L'armure semble flotté dans un corps de brume ébène. Deux halos rouge irradie des fentes oculaire du heaume, amenant la seul note coloré à cette masse cuirassée.

Dans une hystérie collective la taverne se vide, Le vieillard sort de la taverne, tirant derrière lui Thomassin.
Complètement paniqué celui ci hurle frénétiquement : "Le ga ga ... Le gardien !!! Il va me tuer !!!"
La main ridé tiens toujours fermement le complice qui tente de toutes ses forces de s'extraire de cette étreinte.

Bien trop prés du pire de ses cauchemars, créature qu'il à eu tant de mal à distancer. Il sait que son savoir arcanique de la maison de l'esprit ne lui saura d'aucun secours sur cette créature mu par le chaos. Voila pourquoi il a confié le colis mais aussi pour préserver sa vie.

Adrim pour seul réponse lance Thomassin comme un simple caillou en direction du gardien, ou plutôt de l'inexorable. Inexorable c'est le nom utilisé pour nommé ce type de créature dont la seul mission est de garder un être vivant ou un bien. Selon la légende, il ne subit pas la fatigue ni la mort, seul sa tache monopolise son existence, il avance inexorablement vers le bien volé pour le ramener à son lieu d'origine. Le trajet se fait toujours en ligne droite, détruisant tout obstacle sur son passage. Dans un cri étouffé par la puissance de sa hache, Thomassin fini fendu en deux de la tête au pied. Le pas sure et régulier la créature continue son voyage, la hache déjà levée pour éventrer le prochain obstacle.

Adrim murmure à destination des restes de Thomassin :" Tu as raison, il t'as tué."

Le vieil homme décide de suivre la créature car après tout elle va retrouver l'enfant, il sera toujours temps d'improviser une fuite lorsque l'affrontement sera inexorable.
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Message par Elbhert » Mer 13 Oct 2010, 12:59

Adrim décide de suivre à distance raisonnable la créature du chaos. L'inexorable avale les lieues avec une certaine inertie comme si aucune force ne pouvait le contraindre à réduire sa vitesse, abattant au passage les arbres et bosquets qui perturbent sa route. Sans choisir la facilité, le trajet se fait en ligne droite, progressant à travers champ. Un sillon net atteste du passage du gardien, le sol légèrement noircit au niveau de ses traces de pas confirme la nature chaotique de l'individu, si toutefois on peut parler ainsi.

Le vieux sorcier, d'abord spectateur curieux de cette prouesse magique finit pas céder à la fatigue. Il lance alors un sort de localisation sur son nouveau guide; puis s'installe sur un disque de transport, dont le déplacement est synchronisé avec le sort de localisation. Une fois assuré de la bonne combinaison des deux sorts, Adrim lance ses sorts de protection et d'alarme nocturne.

La méditation propice à la réflexion permet un retour sur les évènements du jour : "Quel imbécile ce Thomassin! Il devait le déposer sur place. Quand j'ai comprit que le sort de localisation ne bougé plus j'aurai du me douter de sa bévue. Encore heureux que je suis prudent, ce sort m'a décidément toujours était très utile, bien plus que mes sorts de combat, ma foi !! La localisation de l'enfant est garanti par mon nouveau compagnon. Laissons faire le temps, un peu de repos ne me fera pas de mal. »

Nombres de fois son sommeil est perturbé par des bruits de combat, enfin pour être plus précis de massacre. Plusieurs Alligator ont essayé de s'en prendre à l'inexorable, mais ce fut sans succès. Deux trolls des marais tente leur chance avec toute la fureur qui les caractérise. D'eux, il ne reste qu'un amas de chair désarticulé, baignant dans un trou d'eau rougit par leur sang. Toutefois, le sol marécageux ralentit grandement la progression de ce faucheur de vies. Par moment il disparait littéralement dans le bouillon saumâtre et réapparait des dizaines de mètres plus loin, ce déplaçant toujours à la même vitesse, aucunes souillures ne parvenant à se déposer sur son armure.

Sur son disque à trois mètres du sol, la fatigue regagne rapidement Adrim qui se réveillera après avoir largement comblé son retard de sommeil.

Constat décevant, la créature avance embourbé jusqu'à mi-cuisse dans la vase des marais à un rythme extrêmement lent. Fort de ce temps à occupé, le sorcier déplie puis ouvre son grimoire. La journée s'annonce longue, autant travailler l'apprentissage de nouveaux sorts. Commence alors avec une minutie quasi mécanique le rituel de préparation à l'apprentissage du grand art. Maintes fois répéter et ce encore pour de longues années, enfin c'est ce qu'espère le vieil homme.

Un observateur externe pourrait être plus que stupéfait de cette scène, un chevalier en armure sombre avançant sans le moindre bruit. Quelques mètres plus loin, un individu sur un disque d'énergie flottant dans la brume faisant régulièrement palpiter le mana autour de lui, tout en répétant des incantations incompréhensibles. Les deux individus ne prêtant nullement attention l'un à l'autre, comme si deux monde les séparés.
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Message par Elbhert » Jeu 14 Oct 2010, 20:45

Au campement qui fait office d'hôpital de fortune, toute l'attention est dirigé vers Bombaër. Un roulement est organisé pour suivre l'état du demi-géant. Assommé par une fièvre carabiné, il reste allongé au sol, délirant par moment, criant de douleur ou encore prit de spasme. Malgré le travail réalisé et l'énergie dépensé en sorts de soins, le Hangdar se présente sous un jour que le groupe ne connaissait pas. Lui, le roc, la puissance de la nature n'est plus; seul subsiste cette enveloppe tremblante et délirante. A son grand dam, ce serait une bien triste fin pour sa race alors qu'il porte l'héritage de sa lignée. Lui qui se voyait bien faire entrée sa race dans la conscience collective par quelques exploits chantés dans les siècles à venir sous la forme de ballade héroïque.

Aujourd'hui, son grand ami Loclann craint bien que ce rêve ne prenne jamais corps. Tout en veillant son ami, il se promet, si son frère revient à lui, de tout mettre en œuvre pour l'aider dans son objectif quoi qu'il en coute.
Deux, trois mystères n'ont encore jamais été résolut et bon nombres de créatures maléfiques n'attendent que de vaillant adversaires: Le golem des Terre d'Amial, Fériis le dragon de cristal ...  Tant à voir, à faire mais sans lui ... Il vivra, il doit vivre... "Allez bouge toi grande feignasse !!! Vit" les mots sont accompagnés de vigoureux mouvements pour faire bouger ce corps qui reste désespérément inerte.

Silius pose sa main sur l'épaule de Loclann et apaise le jeune acrobate.
« Il faut que tu dormes, je prends le relais, repose toi, tu vois déjà tu t'endors »

Loclann avec une docilité surprenante s'allonge et sombre dans un profond sommeil, maintenant il ne fait aucun doute que son frère va se relever de son mal.

Lynia regarde la scène et affiche un sourire réprobateur. Silius quelques peu gêné chuchote «  J'ai cru bien faire. »

"Tu crois toujours bien faire et c'est à cause de ça que nous ne sommes plus que des amis. Laisse tomber, oubli ce que je viens de dire." La jeune femme se retourne toujours emmitouflée dans sa couverture.

Silius sait qu'il peut se lancer dans une joute verbale avec son ancienne maitresse, mais ca n'apporterait rien et n'aiderait personne. Le tour de garde est écourté au bout de deux heures. Loclann se relève et visiblement la nuit et définitivement fini pour lui.

Lynia se réveille et découvre avec stupeur que Loclann a disparut. Bombaër est le ventre contre terre, le visage enfoncé dans la boue. Une petite main gesticule sous le corps du Hangdar, suivit de cri étouffé. Mais oui, c'est Loclann !! La jeune mage soulève lentement le puissant demi-géant du sol, permettant à l'acrobate du groupe de s'extraire de sa difficile position. Visiblement épuisé et reprenant difficilement son souffle, Loclann ce qui vient de se passer. Bombaër à ouvert les yeux et voulut de suite se mettre debout. Il n'a pas tenu longtemps dans cette posture et s'est écrasé sur son ami qui tenta comme il pu de lui éviter une chute trop douloureuse pour finir coincé sous son frère.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mar 19 Oct 2010, 12:15

Lynia passe une bonne demi-heure à étudier l'état de santé du Hangdar, alors que Loclann est allé se changer les esprits en partant à la recherche d'éventuels baies comestibles pour agrémenter leur repas comme le fait généralement leur camarade.

Silius vérifie l'état de leur jeune compagnon endormie. Décidément la magie qui anime l'anneau est diablement efficace, l'enfant est dans un sommeil profond des plus surprenants. Nul signe de douleurs, ni de faim, sur son visage ses traits sont détendu, il sourit.

Les chevaux, encore un peu agités par les aventures des derniers jours semble ne plus être épuisé physiquement. Il se montre vigoureux et semble décider à reprendre la route. Bombaër est lui retombé dans son état fiévreux, semi comateux, mais Lynia assure que le grand gaillard fait preuve d'une belle résistance et qu'il est en train de repousser la maladie que lui ont transmis les rats.

Le plus gros problème à gérer et le transfert de leur gigantesque ami, le groupe décide de progresser à pied pour permettre aux chevaux de porter à tour de rôle le malade. Silius guide la monture de leur colis, alors que Lynia dirige celle du demi-géant. Loclann pour sa part légèrement en avant guide le groupe afin de trouver une route adapté. Durant la matinée le groupe progresse les jambes régulièrement prises dans la boue, alors qu'une brume glaciale les entoure.

Pétrie de froid et trempé jusqu'au os la caravane s'arrête pour prendre un repas tant mérité. Devant les mines découragés de ses amis, Silius chante tout en préparant un repas de fortune alors que Lynia ne se fait pas prier pour démarrer un feu de camp. Le groupe se place autour de ce feu si revigorant, le silence s'installe et même le jeune barde ne parvient pas à le briser. Bombaër est installé sur une nouvelle monture grâce au pouvoir de Lynia. Il est moins agité, mais n'a pour l'instant toujours pas reprit connaissance. La sieste de l'enfant se poursuit toujours. Une fois ces constatations effectués le départ est donné.

Des frissons parcourent les épaules des trois camarades alors qu'ils avancent embourbés, cette sensation est agrémenté d'un silence quasi monacale brisé par des murmures s'approchant, s'éloignant, les entourant. Les murmures sont prononcés de façon monocorde dans que ce Lynia reconnait comme un ancien dialecte de la période du deuxième cycle des Terre des Runes.
Le groupe resserre les rangs, Loclann dégaine ses deux dague, Lynia se replace au milieu de la procession tenant le cheval de Bombaër, alors que Silius ferme la marche l'épée dans une main, la longe du cheval de leur dormeur dans l'autre main. La brume s'anime, se lance dans une danse sous une forme spectrale et s'agite tout autour du groupe, alors que les murmures prennent la forme de chants de guerre aux accents gutturaux. Le niveau sonore devient de plus en plus élevé alors que deux chœurs se distinguent; l'un plus aigu, certainement féminin et un autre très grave probablement masculin. Le chant désorganisé, devient un chant en canon, mais d'un niveau sonore qui impose au groupe de se boucher les oreilles. Mais ce geste ne sert à rien, ce chant s'imprègne directement dans l'esprit des trois aventuriers. Ils accélèrent naturellement le pas, ne pouvant se prémunir de ce mal. Ils se lancent dans une course désespéré pour quitter les lieux et s'éloigner un maximum de ce phénomène. Mais la brume se rit de leur fuite et s'acharne à les bercer de ses éprouvantes mélopées.
Alors que le groupe s'effondre sous le poids de la douleurs, à la frontière de la folie, une voix hurle :"Venez petits fantômes, venez, venez jouer avec moi !! Ils ne sont pas drôle, ils ne comprennent rien, laissez les partir nous pourrons jouer ensemble avec mon fréro"

Dans la direction de la voix, une lumière s'agite, la brume les entourant s'étiole et prend la direction de la lumière, les chants quittent eux aussi leur tête, les laissant effondrés au sol. Les chevaux regardent avec surprise les trois individus au sol, qui libérés de leur douleurs reprennent leurs esprits. Ils ne peuvent que constater leur faiblesse et la situation délicate de laquelle ils ont été sauvé. Nul doute n'est possible, c'est encore la créature goblinoïde qui les a sortie de cette situation.

Les chevaux mais aussi leur deux compagnons au repos n'ont pas subit les attaques de ses esprits des marais.

Le danger étant éloigné le groupe prend un instant pour boire et se reposer.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mer 20 Oct 2010, 12:03

Les spectres guidés par les appels et la lumière foncent vers la promesse d'une libération.
La créature agite la colonne vertébrale si précieuse a son bout le crane dégage une aura blanche.

Finalement, une fois une dizaine de lieue parcourut, la créature s'arrête. S'en suit un ordre arcanique accompagné de gerbe d'énergie et d'une lumière aveuglante.
Les spectres se dissipent, la créature observe la zone satisfait, son visage oscille entre un rictus de joie, de jouissance, de libération et une peur panique.

Un conflit interne s'engage :

" Enfin tu me libères !! Gâcher une tel puissance à vivre de boue et de rats. Tu me dégoutes ! "

"Frero et moi heureux, toi partir, toi méchant"

"Non, je suis la force et l'intelligence qui te fait défaut."

"Puff, va t'en"

"J'ai fait le choix que tu ne pouvais pas faire, tu es faible !"

"Frerooooooooooo...."

"Il t'abusais, on aurait du être à sa place. Mais tu as prit le dessus. Je reprends le contrôle de MA vie. "

La créature laisse tomber au sol la colonne vertébrale.

"Non !! pas frerrooooooooooo !!!"

La créature se ravise, se baisse avec lenteur dans un rictus de douleur.

"Il reste avec nous!"

"Non, je décide !!"

"Il reste avec nous et tu décides !!"

"Soit, je décide maintenant. Pars !"

A contre cœur, la créature récupère la colonne vertébrale. Elle regarde ces os avec dégout. Idem pour les loques qui l'habille.

"Eux ils auront de quoi me satisfaire !! Des vêtements digne et une monture, après je m'occupes de reprendre mon royaume."

Le visage innocent et apeuré laisse place à des traits déterminés et un sourire revanchard.

La créature se tient maintenant debout parfaitement redressé, on est loin de sa posture vouté et accroupie qui la caractérisé.

Le pas sûr flottant à quelques centimètres de la surface du marais; elle repart lentement en direction du groupe d'aventuriers, faisant virevolter des globes d'énergies autour d'elle.

"Je peux bien attendre de m'exercer un peu. Il faut faire bonne impression !!"

Son rire éclate et raisonne largement dans la brume.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Dim 12 Déc 2010, 11:52

Affaiblit mais encore vivant, le groupe reprend sa progression après avoir reprit ses esprits. Loclann décide de guider la troupe.

Lynia complétement perdu dans ses pensées avance. En elfique, elle murmure ses réflexions, tournant en tout sens dans son esprits les évènements qui ont jalonnée leur aventure, nul parmi leur groupe ne peut se prémunir des dangers de créature fantomatique. Les créatures des plans ont toujours été son domaine de prédilection. Maître Eldis lui avait pourtant dit de s'ouvrir aux maximum de domaines de l'art, mais elle à toujours était entêté et aujourd'hui comme ce fut déjà le cas par le passé elle comprends qu'il lui reste beaucoup à apprendre. Mage, donne ce statut d'élite qu'elle apprécie, mais le revers de la médaille est qu'on attend beaucoup des pratiquant de l'art. Là elle se sent faible et démuni, c'est décidé à son retour en ville, elle reprends les études. Mais bien plus que les difficultés de ces derniers jours, son retour à l'école de magie sera l'épreuve la plus dure de ses vingt dernières années. Personne n'a oublié, c'est certain, son départ, son coup d'éclat. Elle se refuse depuis plus de dix ans à s'approcher de Melïea, cité de son enfance, trop honteuse de son attitude, de son arrogance. Trop longtemps ce moment fut repoussé, combien de coup du sort devront la mettre devant la réalité, elle ne veut pas d'une mort sur sa conscience. Son ami git déjà à ses cotés, elle pense qu'il s'en remettra cette fois c'est sur.

Comme pour confirmer ses dires, le demi-géant redresse sa tête et lui murmure un « bonjour ». Il peine à garder la tête redressé, la jeune mage l'invite à se reposer. Ne se faisant pas prier, le Hangdar replonge dans un sommeil réparateur. Lynia informe ces autres amis. Des sourires apparaissent sur les visages. Loclann vient donner une petite tape sur le dos de Bombaër puis soulagé s'en retourne en position d'éclaireur. Silius qui à perçu le trouble qui agite la jeune femme, vient la félicité pour ses soins et lui offre une rose qu'il s'empresse d'accrocher dans ses cheveux. Ce petit tour de magie, elle l'a déjà vue cent fois, mais elle ne peut s'empêcher de laisse paraître un sourire gêné devant un présent si charmant. Il est vrai que même couvert de boue son ami reste un très bel homme. Silius rassuré échange un bref sourire et la troupe reprends sa progression.

Toujours ses trous d'eau poisseux, ces ilots boueux, cette odeur d'eau croupie. Seul quelques ragondins et rongeurs anime régulièrement ce paysage inhospitalier, plus rarement le calme des lieux est interrompu par les croassement de quelques courageuses corneilles qui cherchent nourriture. Une certaine lassitude gagne le groupe, à mesure que leurs vêtements se recouvrent de terre humide. Loclann revient vers le groupe, devant eux le marais laisse place à une étendu d'eau sur lequel s'est développé de gigantesque nénuphar. Loclann propose de réalisé un campement, il souhaite inspecter les lieux pour savoir s'il est possible de contourner ce lac ou si la traversée et envisageable.

Silius informe le groupe d'une de ses lectures passé dans laquelle il est question d'une mer intérieur au centre de ce qui fut jadis les plaines de Mérule et qui aujourd'hui est devenu un marais. Si cette mer est le même, la marche peut se faire sur les nénuphars, autrefois des elfes aquatiques avaient installés leur village en son centre. Depuis plusieurs siècle, elle a été requalifié de mer morte. Les autochtones commerçaient, échangeant histoires, livres ou objet artisanaux contre produits locaux.

Alors que Silius et Lynia préparent le camp sur un promontoire, Loclann part inspecter les lieux au alentour et fixe son alarme de camp. Bombaër et le jeune enfant sont installés au sol et inspecté avec attention par la jeune femme. Le demi-géant ouvres les yeux et s'informe de la situation du groupe. Il explique a ses deux camarades comment profiter de la configuration des lieux. Avec l'aide du barde, ils confectionnent deux cannes à pèche de fortune et des appâts. Le Hangdar s'installe péniblement au bord de l'eau et se met en quête de poisson, imité par son ami.

Amusé de la situation , la mage inspecte l'anneau que porte l'enfant et s'assure de son bon fonctionnement. L'enfant toujours extrêmement calme, mâche mécaniquement la nourriture qui lui est proposé et fait de même avec l'eau. Une fois cette tâche réalisé, elle purifie magiquement l'eau puisé dans la mer. Des cris de joie attirent son attention, en effet Silius brandit tel un enfant un petit poisson qu'il à péché. Son ami le félicite. Le jeune barde retire trois poissons de l'eau alors que son camarade de pêche est toujours bredouille. Loclann fait son retour alors que Silius se félicite de sa pêche et prépare avec Lynia les poissons. L'acrobate vient s'installer au coté de Bombaër et ne manque pas de le taquiné sur son piètre résultat. Toutes dents visibles le pécheur sourit à son camarade alors que celui ci en rajoute allégrement, puis d'un vif coup de poignet retire de l'eau un magnifique poisson d'une bonne dizaine de livres. Satisfait, il libère la vie qui anime la créature marine selon le rituel habituel, puis prépare l'animal pour finalement le confier au bon soins des flammes du feu de camp ou cuisent déjà les trois poissons de son ami. Les chevaux se nourrissent des quelques herbes que Lynia à fait rapidement poussé sur le sol du promontoire. Le groupe passe une soirée ou les rires et la nourriture fraîche leur font oublié la nature des lieux et les épreuves qui accompagne leur voyage. La nuit se passe et chacun y gagne le repos tant mérité.

Selon les dires de Loclann la seule route envisageable c'est par la mer.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Sam 01 Jan 2011, 19:39

Au réveil, le petit déjeuner attend d'être dévoré. Bombaër invite ses amis à se restaurer. Ce grand gaillard reprends ses habitudes avec une joie non dissimulé. Ses mouvements ne sont pas encore complétement fluide mais sa bonne humeur est de retour. Alors que ses amis finissent leur préparation, il part à la recherche des merveilles que la nature à dissimulé aux yeux non aguerrit.

Loclann explique pendant ce temps à ses autres camarades le chemin à parcourir pour rejoindre le ponton qui fait le lien avec le premier nénuphar. La première feuille se trouve à une cinquantaine de mètres de la berge.

Le groupe se met en marche, après une bonne heure ils rejoignent le ponton. La structure à été construite avec une roche luminescente. L'ensemble est taillé avec une exceptionnel qualité et semble à l'abri de l'épreuve du temps. Les rambardes sont habillé d'une dentelle finement ciselé dans la roche, représentant des animaux marins mis en scène dans un ballet majestueux. Cette construction apporte une immédiate sensation de bien être et libère l'esprit des attraits négatifs du marais. Lynia sait déjà qu'elle reviendra étudier cette merveille né de mains elfique, ou la magie s'écoule dans une infini harmonie. Une fois remis de ce spectacle, Loclann foule le premier cette avancé sur la mer, instantanément son esprit se libère d'un voile opacifiant son âme. La lassitude, la fatigue disparaisse entièrement laissant place à une vigueur retrouvé. Même sensation pour les autres membres de l'expédition, l'enfant assoupit arbore un sourire absolument charmant.

Alors que chacun se complet dans cet instant de bonheur, le sol emportent les chevaux et leurs guides vers le loin, comme si le sol portée ce petit monde par quelques forces arcanique.
Tel les rouages de meilleurs horloges, le mouvement se fait avec une régularité stupéfiante, le groupe glisse ainsi avant que la vitesse ne décroit. Les pieds du ponton son prit maintenant dans la verdure épaisse d'une feuille de nénuphar de plusieurs lieux de large sur laquelle repose une fleur d'un blanc nacré de la taille d'une cathédrale. Devant eux une plateforme avec poulie permet de descendre les cinq mètres pour rejoindre en contre bas cette verdure. Une fois descendu, le sol est stable mais légèrement humide, les montures docile suivent leur guide dans cette découverte.

Sur la feuille sont marqués des sentiers accompagné d'indications écrites. La calligraphie rappel de l'elfique, mais c'est très certainement un dialecte local ou ancien. Le barde sort de son sac un ouvrage, il appose sur la couverture sa main droite, sa main libère un halo vert qui entoure le livre de ses tentacules. Silius ouvres le livre qu'il soutient de ses deux mains, les yeux emplit du même reflet vert qui agite les pages. Le mouvement s'estompe, sur les pages apparaissent des caractères comme révélés par la flamme de la bougie avec une encre sympathique. Plongé dans sa source de savoir, les textes sont étudiés avec un appétit et une application quasi monacale qui font toujours sourire les compagnons du jeune barde. Lynia pourtant lointaine cousine de ce peuple ne peut que s'appuyer sur la compétence de son ami, car malgré son éventail de connaissances, elle reste incapable de résoudre le mystère de ces caractères. Suspendu dans l'espace et le temps le groupe attend l'avis de leur camarade.

Perdu dans ses pensés, il se coupe du reste du monde et flotte dans les méandres de la source de la connaissance universel, puisant dans les traces et les indices laissé par le temps dans cette ouvrage. Le Tome d'Aadër est un livre ou depuis plus de six milles ans les ancêtres de Silius note méthodiquement toutes informations. Ce puissant artefact nourrit de la magie et des découvertes de chaque nouveau propriétaire est la plus riche source de connaissance concentré dans un livre. Ce livre d'une puissance incroyable est aussi un piège de savoir redoutable ou tout utilisateur peut laisser son esprit se perdre par une trop grande soif de découverte. Le jeune barde en connais les risques puisqu'il à déjà faillit en mourir.

C'est l'intervention fortuite d'un jeune voleur cherchant une cache, qui l'a extrait de son immersion. Ce jeune voleur est devenu un ami, Loclann. Pendant une semaine, son esprit avait été happé. L'ouverture violente et désespéré du hublot de son cabinet d'écriture l'avait percuté en pleine face, brisant sous le coup le lien l'unissant à l'ouvrage. Reprenant conscience, il découvrit la sensation de faim et de soif qui rongé son corps et mettais en péril sa vie. Ce fut leur première rencontre, une autre scella définitivement leur vie à celle de Bombaër.

Visiblement leur ami fouille ardemment dans le savoir de ses ancêtres et cela risque de durer. Le groupe s'installe donc calmement en attendant le retour de Silius. Bombaër étudie avec application la structure de cette plante démesurément grande. Lynia s'occupe du jeune enfant.

Loclann s'écarte du groupe et s'en va faire un repérage des alentours. Cette longue et plane étendu verte n'ai occupé que par quelques grenouilles de couleur ocre qui ne se sentent pas perturbé par la venue du jeune acrobate. Seuls quelques croassements plus appuyé incite l'explorateur à ne pas trop perturber tout ce beau monde. A une vingtaine de mètres, un scène étrange attire son attention, des grenouilles s'élèvent dans le ciel sur cinq mètres de haut pour redescendre en planant, le phénomène se rapproche de sa position. Ce courant d'air soulève toutes les créatures sur son passage.
Loclann se met à courir frénétiquement en direction de ses camarades alors que le phénomène se rapproche dangereusement de lui, le souffle humide et froid vient lécher la nuque du jeune acrobate qui dans un geste désespéré plonge au sol. Aussi surprit que dépité de sa chute dans le sol humide, le fuyard constate que l'évènement s'est évaporé comme il est apparut. A quelques mètres de là, le puissant Hangdar est prit au milieu d'un courant d'air ascendant extrêmement fort. Campé solidement sur ses appuis, exerçant avec vigueur ses muscles pour se figé dans sa position, Bombaër attend que la fureur de l'élément s'essouffle. Une fois l'amer constat de son échec acté le souffle libère le demi-géant de son effort et les lieux retrouve leur calme. Lynia reconnaît dans ces phénomènes, les effets d'élémentaires d'air un tantinet farceur. A peine cette réflexion achevé, un tourbillon centré sur la chevelure de la jeune femme, fait voler en tout sens ses long cheveux. Aveuglé et gêné par ses boucles folles, Lynia tente un effet magique pour la protéger , aussitôt le vent change de cible et la déséquilibre. Une fois la jeune femme au sol, trempé, le tourbillon se forme à quelques mètres du groupe comme pour les narguer puis disparaît.

Silius imperturbable sonde toujours dans le passé des siens. Alors que ses amis mi effrayé, mi amusé de la situation tentes de reprendre une allure plus présentable, le jeune barde revient de ses recherches. Il constat avec surprise que son amie coiffe avec énergie sa longue chevelure et que Bombaër s'amuse de l'aspect trempé de ses camarades. Silius demande explication, mais n'obtient guère de réponse. Pour sa part, il à pu traduire les inscriptions au sol, il faut prendre le deuxième sentier qui permet de traverser la mer intérieur. Ce chemin les amènera à traversé la cité marchandes des elfes aquatiques.

La petite caravane se remet donc en route suivant le chemin indiqué comme le serait une nervure sur une feuille d'arbre. Les pieds légèrement baigné dans l'eau le groupe avance, alors que plusieurs fois l'élémentaire d'air vient s'amuser à décoiffer la jeune mage, mais aussi dépose des grenouilles sur le barde et fait chuter Loclann. Tout ceci n'est pas pour déplaire au Hangdar qui ne manques pas de s'amuser de la situation au grand dam de ses camarades.

Après deux bonne heures de marches, une collation est distribué à chacun par le demi-géant. Composé de fleurs et autres herbes prélevé sur le trajet, ce repas apporte une saveur unique et parfumé à leur aventure, mais doit être compléter par du pain de route pour tenir correctement l'estomac des aventuriers.

L'élémentaire farceur leur laisse profiter de leur repas, alors que pour la première fois du trajet leur jeune ami s'agite dans son sommeil, manquant de peu de chuter de sa monture. Mais aussi rapidement que son trouble est apparut, il laisse place à un enfant profondément endormit, au visage détendu.
Elbhert
 
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mar 18 Jan 2011, 17:36

"Un cadavre, deux, trois, quatre .... Douze, incroyable ! douze !!!" le vieil homme ne peut retenir ces quelques mots.

Il progresse lentement, au dessous des cadavres de crocodiles que la créature a réduits en miettes. Celle ci progresse toujours de façon lente, le carnage continu, cette petite cuvette est un nid de sauriens. Mais l'inexorable n'en n'a que faire, les obstacles sont éradiqués avec une froideur et une efficacité qui surprend encore Adrim. Le gardien a légèrement bifurqué durant la nuit et ajusté sa trajectoire vers sa cible. Cette armure maléfique semble inépuisable. Comme pour faire écho au réflexion du mage, la tête réalise une rotation à cent quatre-vingt degrés. Les deux fentes du casque servant aux yeux dégagent une aura rouge. Ces yeux oppressant, tétanisent le vieil homme. Les plus vives souffrances de sa vie viennent en un instant se rappeler à son bon souvenir. Une violente douleur s'installe dans sa poitrine, le faisant s'effondrer sur sa plateforme. Sous le coup de cette torture, il bascule de son disque et chute dans l'eau croupie aux teintes écarlates. La fraicheur de l'eau apaise sa souffrance. Les dernières bulles d'air quittent ses poumons, le liquide s'engouffre dans son corps. La douleur le ramène à la réalité, dans une série de mouvements désespérés il parvient à refaire surface. Expulsant l'eau au gout de sang, il s'effondre sur le bord de la cuvette. Une puissante douleur à la jambe droite, lui fait prendre conscience de la précarité de sa situation. Une mâchoire tient en tenaille sa jambe et le tire vigoureusement sous la surface. Alors qu'il s'apprête à lancer un éclair de mana sur l'animal, une autre mâchoire se referme sur sa main gauche. Sous l'effort conjuguer des deux crocodiles sont épaule gauche se déboite, libérant un cri de douleurs et les maigres réserves d'air qu'il lui resté. Une autre rangée de dents se referme sur sa cuisse droite, alors qu'il psalmodie une incantation. Ivre de vengeance, les sauriens trouvent dans l'attaque de ce vieil homme le moyen d'apaiser leur colère. Tout ceux encore vivant fondent sur l'humanoïde avec la promesse d'un plat de chair fraiche et savoureuse. Mais dans un dernier souffle d'air le mage libère une explosion d'énergie. Sous la puissance du sortilège, les créatures sont annihilées, ainsi que les cadavres. L'eau disparaît, pour laisser le corps suffocant du mage au fond du cratère boueux. De large plaies laissent s'échapper du sang, alors que le mage peine à se redresser. Usant du peu de force qui lui reste, Adrim cautérise ses plaies à l'aide de sorts inadaptés pour le soins, mais plus que suffisant pour stabiliser son état. Une fois, ces soins de fortune réalisé, il succombe à la fatigue et s'évanouit.

Des yeux rouges, ses yeux rouge … Son petit-fils l'appel, mais derrière lui ses yeux rouges, si rouge. Une hache démesurée s'abat sur l'enfant, le cou cède sous le tranchant de la lame. Tel un trophée, l'inexorable soulève par les cheveux la tête. Dans un rire macabre, les deux mains se referment comme un étau sur le visage angélique et le compresse dans un bruit d'os brisé. Le vieil homme se rue sur cet amas difforme de chair et de sang abandonné avec dédain par la créature maléfique. Relevant les yeux, il voit la lame noire s'abattre sur lui.

Sous le poids horrible de ce songe, Adrim revient à lui. En sueur, encore marqué par cette vision, il reste tétanisé en position fœtal à même le sol boueux du marais. Il répète de façon lancinante deux mots : « Yeux rouges, yeeuuuuuuuux rouuuuuuuges, yeux rougeeeeeeeeees ... »
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Mer 19 Jan 2011, 15:26

La colonne vertébrale est devenu un bâton, que fait tournoyer en l'air avec assurance la créature gobelinoide. Bien que passable énervé par la situation, elle apprécie son retour à la vie. Des années enfermée dans les méandres de cette créature difforme, enfin plutôt de ce moi si fragile. Même si tout ne se passe pas comme prévu, cette liberté a un doux parfum de revanche. Le seul problème est le manque d'exercice de ce corps pour l'art. Impossible de focaliser dans ce corps le mana de façon significative, il faut plus d'énergie pour pouvoir traverser ce ponton. Un ouvrage de la race de misère. Les elfes, l'abomination absolut, que ne feraient ils pas pour protéger leur misérable race. Ainsi vagabonde son esprit, lorsqu'un déferlement d'énergie se fait ressentir dans la direction opposé du ponton.

Sourire aux lèvres, la créature tourne les talons et s'écarte du lac. Cette explosion est pour lui la promesse d'une source de mana et donc les prémices de son grand retour en tant que maître de l'arcane.

Moins d'un quart d'heure, après le début de sa marche forcé, une silhouette massive et sombre ce dessine. Enhardie par son appétit de pouvoir, il fonce vers sa futur victime comme il aime à le penser. La distance se réduisant, il prend conscience de la nature particulière de sa cible, qui ne dégage nul énergie magique. Sans la moindre réaction le chevalier avance d'un pas lent mais déterminé. Une hache sur-dimensionné tenu dans la main droite, indique au goblinoïde que la prudence est de rigueur. Il s'écarte largement, laisse passé la masse sombre qui ne ce soucie nullement de la créature malingre, ne représentant aucun obstacle à sa quête.

Une faible source de mana perdure, la source est à un lieu plus loin. Se désintéressant du chevalier, il reprend sa marche. Arrivé à destination, la source de mana est en fait un disque de transport qui flotte au dessus d'un cratère. Au fond, un humain, gémit, le mana afflux en lui. Sourire aux lèvres, l'ancien shaman gobelinoïde rejoints l'homme, l'entrave avec des pièces de tissus prélevé sur la robe du mage. Une fois l'opération réalisé, il agrippe avec ses deux mains la tête de sa victime. De solides barrières magique empêchent ce vol de mana. Impossible de briser ses défenses, il faut donc affaiblir le corps. Heureux de la tournure des évènements, il assène plusieurs violent coup de pieds au flanc d'Adrim, qui reste complétement déconnecté de la réalité. Un craquement léger indique au gobelin que le résultat est certainement atteint. Deuxième tentative pour briser ses défenses, sans succès. Un hématome recouvre une partie du torse. Il empoigne son bâton à deux mains et l'abat avec force sur le genou droit, une fois, puis deux et trois. Craquement d'os, la peau cède et libère un morceau de fémur enveloppé de carmin. La victime libère sous la violence, un cri de couleur. Ravi du résultat, le shaman fait une nouvelle tentative, c'est un échec. Bien que prête à céder, les murailles tiennent encore. Épuisé par ses essais répété, il s'assoit un instant pour récupérer des forces. A ses cotés, baignant dans son sang, le vieil homme répète inlassablement deux mots.
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Jeu 27 Jan 2011, 17:56

Après une dizaine de minutes à reprendre son souffle, la créature gobelinoïde constate la descente du disque d'énergie qui vient soulevé le corps torturé. D'un rapide bond, elle se jette sur le disque mais passe au travers. Toutefois, le shaman s'agrippe tant bien que mal au corps d'Adrim. Usant de toutes ses forces, il parvient à se hissé sur le corps sanguinolente de sa victime.

Le disque reprends son déplacement avec une célérité impressionnante. Il se dirige vers le ponton, qui n'est plus qu'une ruine. Le sommet du casque du chevalier noire s'enfonce dans l'eau de la mer intérieur. Le disque ralentit et progresse à un rythme lent à 3 mètres de la surface de l'eau. L'eau limpide permet de voir la progression de la hache démesuré, qui équipe ce bien étrange chevalier. Cette puissante entité avance en marchant à même le fond à un rythme régulier. Une fois à une dizaine de mètres de la berge, la masse noire n'est plus visible. Le gobelin constat que le disque à son déplacement synchronisé sur les pas du sombre guide. Sous le poids de son bourreau et de la douleur qui parcours son corps, le vieil homme s'agit manquant de peu de faire tombé son tortionnaire. Passablement énervé celui-ci lui assène un coup de poing en pleine pommette. La chaire s'ouvre sous l'impact du coup et le mage perd connaissance.

Après plus d'une heure, d'un déplacement plus que lent, le gobelin tente une nouvelle intrusion dans l'esprit d'Adrim. Une première barrière, puis une deuxième et enfin la source tant désiré. Puisant avec avidité; le shaman boit jusqu'à la lie l'énergie du vieil homme. Finalement, il le délaisse tel une vieille outre vidé. Mais, encore poreux, par manque de pratique, il laisse s'échapper une partie du mana si difficilement acquis. Sentant la situation lui échapper, il ne peut contenir un mouvement d'humeur, qui vient rajouter une nouvelle ecchymose, au corps déjà meurtrie du mage.

Soudain, le disque s'immobilise et le temps passe alors très lentement.

Seul un murmure trouble cet instant : « Yeux rouges, yeeuuuuuuuux rouuuuuuuges, yeux rougeeeeeeeeees ... »
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Re: Voyage en terre hostile

Message par Elbhert » Sam 05 Mars 2011, 15:21

Devant eux, une lumière agresse leurs yeux. Irradiant d'une blancheur intense, le groupe avance la main protégeant leurs yeux de cette clareté. Seul la nervure au sol, les  guident, car il est impossible de regarder à l'horizon. Les chevaux ne semble pas perturbés par la situation et avancent seureinement.

Après s'être habitués à cette blancheur irritante, ils découvrent devant eux, à quelques lieux, une immense fleur de nenuphar d'un blanc immaculé. Tel une cathédrale de cristal sortie du sol par des bras divin, l'imposant miracle de cette nature sur-dimensionnée, impose au groupe un instant d'observation ou se mèle admiration et curiosité.

Loclann peut, une fois de plus, trouver dans cette vision une exellente raison d'avoir quitté sa vie de petit voleur des villes. Bombaër, fasciné et rassuré, sourit devant cette nature si généreuse qui lui réserve encore tant de surprise. Silius, imagine déjà, la reliure qui mettra en valeur l'ouvrage ou sera consigné la description de cette vision. Lynia, trop curieuse, accélère machinalement le pas pour rejoindre au plus vite cette fleur. Même si ses origines elfique ne sont quasiment pas visibles, elle a toujours eu un profond intérêt pour l'histoire de ses ancêtres.

Profondément fasciné par ce spectacle, le groupe avance sans grande précaution. Le groupe est maintenant entouré d'une multitude d'anguilles éclair. Les créatures passent entre les jambes des aventuriers, alors que ceux ci conscient de leur erreur tentent de progresser sans attirer l'attention. Par deux fois, une de ces monstruosités effleure le mollet de Bombaër et libère une décharge électrique. Prenant sur lui, le Hangdar supporte la douleur sans broncher. De même, Loclann reçoit une décharge mais serre les dents. Lynia parvient à finir son incantation et s'entoure d'un globe protecteur. Elle incite ses camarades à la rejoindre. Lentement le groupe se resserre, alors que les anguilles restent au abord du globe. Ce qui devait arriver, arriva, le groupe d'anguille libère une multitude de décharges électrique. Les traits instables entourent le globe frénétiquement, mais à aucun moment les éclairs ne percent la barrière intangible. Frustrées ou fatiguées, elles s'écartent. Le banc file au loin, sans porter la moindre attention au groupe.

Lynia annule son bouclier, chaque membre s'écarte de la jeune femme et reprends sa place. Loclann tout en suivant la nervure part en éclaireur suivit de prés par Bombaër. Les deux amis s'échangent un bref sourire, laissant Lynia et Silius progresser cote à cote.

Au fil des minutes, ce qui semblait être une fleur, prend la forme d'une construction architecturale complexe. C'est une véritable cité, ça et la des ouvertures sont visibles. Les pétales externe de la fleur forment une véritable muraille alors que d'autres définissent les murs de constructions complexes. L'ensemble extrêmement harmonieux laisse les observateurs sans voix. Malgré leurs passif d'aventuriers, rien ne pouvait les préparer à un spectacle d'une telle beauté.

Encore bien loin, de cette merveille, une immense arche est pourtant visible. La nervure va justement dans cette direction. Sur la muraille, une véritable fresque présente des scènes de marchés atteste du caractère fortement commercial de la cité. On peut y voir des nains, des elfes, des humains, des gnomes mais aussi plus surprenant des gobelins. Cette fresque gravée dans la muraille est pleine de vie. Lles scènes laissent entrevoir en arrière plan les frasques d'enfants, jouant à cache cache au milieu des étales.
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Re: Voyage en terre hostile - Héroic fantasy divers

Message par Elbhert » Dim 10 Avr 2011, 12:19

Arrivé au pied de l'arche, les proportions de cette construction sont tel que le demi-géant semble bien petit. Les pierres sont taillées avec une finesse extrême et ne semble pas avoir été altérées par le temps. Malgré le filet d'eau qui recouvre le sol, les bases de la muraille ne sont nullement humide. Alors que Bombaër s'en fait la réflexion, Lynia étudie déjà avec attention la surface du mur. Les yeux brillants, sourire au bord des lèvres, elle informe ses camarades que sur un mètre de haut la pierre est protégée magiquement contre l'humidité.

Silius émet mentalement un doute sur la conclusion de la mage. Une tel surface traitée magiquement, au jugé c'est bien plusieurs milliers de mètres carré enchanté. Combien d'hommes ont du officier pour obtenir un tel résultat ? Et ce, juste pour protéger un mur de l'humidité, faudrait plusieurs centaines de maître de l'art magique pour faire un tel travail. Il doit forcement y avoir un truc : un nœud thélurgique, un accumulateur de mana ou une orbe de résonance ... Toujours perdu dans ses pensés le barde, ne voit pas le reste du groupe qui a déjà franchit le seuil de l'arche. Loclann, observe amusé son ami encore une fois perdu dans ses pensées. Le jeune acrobate lui envoi en plein visage une balle faite pour jongler. Silius surpris, sort de ses réflexions, récupère la balle et rejoint le groupe. Il garde le projectile pour sa future vengeance.

Les chevaux légèrement nerveux rechignent à avancer. Leur jeune compagnon de route s’agite sur sa monture, comme prit dans un cauchemar. A la grand surprise de tous, il ouvre largement les yeux et observe avec attention chaque membre du groupe. Il entrouvre sa bouche voulant semble t il s’exprimer. Avant que le moindre son quitte sa bouche il retourne dans son état de profond sommeil.

Ayant relâché sa prise sur la bride, Lynia voit le cheval quitter la cité au grand galop, emportant leur précieux colis dans sa fuite. Sans réfléchir le Hangdar se met à courir, alors que Loclann saute sur sa monture et fait claquer les brides. Après seulement cinquante mètres de galop le cheval affolé s'effondre. Des arcs électriques l’entourent et frappent également l’enfant. Une myriade d'éclair frappe l'animal qui sursaute, alors que l'enfant voit les décharges contourner une aura qui semble le protéger. Le jeune acrobate et Bombaër hésite à s'approcher devant le risque électrocution. La jeune mage relance son globe de protection et s'avance rapidement vers l'enfant. Elle passe à coté de ses deux amis et s'interpose entre l'enfant et les anguilles. Celles ci continuent de libérer leurs décharges, mais Lynia prend le temps d'extraire calmement leur colis. Alors qu'elle s’écarte avec l'enfant dans ses bras, les anguilles se jettent sur la dépouille du cheval avec voracité.

Une fois revenu à l'intérieur de la ville, Lynia prend quelques instant pour vérifier l'état de santé du jeune enfant. Il dort calmement, aucun signe de brûlure.

Par contre, la bague de sommeil a disparut.
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Re: Voyage en terre hostile - Héroic fantasy divers

Message par Elbhert » Dim 24 Avr 2011, 18:09

Le demi-géant observe impuissant le sort que les anguilles ont réservé au cheval. Libérer de toutes chair, la carcasse gît au sol. Les prédateurs s’écartent en ban. Bombaër à contre cœur rejoint les restes de l’animal pour y prélever la selle et les sacs d’équipement. Loclann charge une partie du matériel sur son cheval, alors que son ami prend le reste.

Silius toujours gourmand de découverte, observe avec attention les gravures des murs des bâtisses dont un grand nombre arborent des toits plat. Des escaliers extérieur font le lien entre les constructions. Poussé par la curiosité, le barde monte les marches qui mènent à la plus élevée des terrasses aux alentours.

Devant lui une cité fantôme, pas de fumée, pas un bruit et pas une once de signe de vie. Cette sensation est d'autant plus accentué que l'aménagement et la construction de la cité a été réalisé avec une grande rigueur. Les rues sont des lignes parfaite, alors que les intersections sont rigoureusement identique. Les toitures des ensembles de bâtisses entourées de rues arborent alternativement une couleur blanche ou blanc cassé. Sur une large zone, la cité ressemble à un damier. En allant vers l'intérieur, après le damier, un large espace sans construction devait certainement permettre l'installation des marchands ambulant. S'en suis une série de construction plus hautes formant un ensemble de trois gigantesque anneaux. Ce sont ces anneaux qui forment les feuilles les plus basses de la fleur de lotus, lorsque l'on observe la cité de l'extérieur. A partir de cette zone, les constructions arborent des teintes de plus en pus cristalline à mesure que l'on s'approche du centre de la cité. Au cœur de cité, les tours de tailles variables complètent l'illusion initiée par les trois anneaux.

Cette merveille architecturale, laisse un long moment Silius sans voix. Reprenant ses esprits, il appelle frénétiquement Loclann, afin qu'il lui ramène sa sacoche d'écriture. Loclann grimpe deux a deux les marches de l'escalier, ballottant autour du cou la sangle du précieux cartable. Silius pétrifier devant la vue de son matériel malmené, ne peut que lâcher un soupir lorsque son camarade lui livre son bien. Loclann amusé de son ascension et ravi de s'être dégourdit les jambes présente un large sourire au jeune barde. Alors que Silius commence la réalisation d'un plan sommaire, Loclann lâche plusieurs jurons d’émerveillement. Après plusieurs longues minutes de contemplation et de réalisation de croquis, une voix les sort de leur hypnotique observation. Bombaër leur fait remarquer, qu'ils ne sont pas seuls ; Lynia et lui serait aussi intéressés par le panorama. Alors que les rôles s'échangent, les premières lueurs orangées embrasent le point de vue. Rejoignant le groupe, le demi-géant et la mage échangent nombres de superlatifs sur leur vision, ce qui ne manque pas de leur attirer les foudres de Silius envieux de n'avoir pu profiter du couché de soleil illuminant la cité.

La nuit approchant le groupe, s'installe dans la large avenue pour camper et prendre le repas. Souhaitant ne pas se mettre en situation de siège, ils préfèrent rester en extérieur pour pouvoir bénéficier d'un maximum d'options dans le cas ou une fuite serait nécessaire.

Après un bref point sur la situation, d'un commun accord, il est décidé de reprendre aux premières lueurs la route. Le tour de garde est assuré avec encore plus de sérieux, ne sachant pas qu'elle risque court le groupe avec cet enfant qui peut se réveiller à tout moment.
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