par Elbhert » Mar 28 Juin 2011, 19:59
Débouchant sur la zone sans construction, le groupe redouble de vigilance alors que Loclann officie en qualité d’éclaireur. Toujours pas de signe de vie, le groupe traverse donc la zone.
Une gravure attire l’attention de Silius. C’est une carte, ou du moins une représentation schématique de la cité avec ses quartiers, les portes et diverses indications. Après une rapide étude, Silius guide ses camarades vers l’est, tout en longeant la zone marchande. Puis, il s’engouffre avec le reste du groupe dans une large artère. Cette avenue borde la zone centrale de la ville sans jamais, au grand regret du jeune barde, s’approcher des tours cristalline. Les bâtiments plus haut et plus luxueusement sculptés occupent cette partie de la ville, qui selon les informations glanés était occupée par la bourgeoisie.
Les rues et les maisons défilent alors que le groupe presse les montures. L’émerveillement laisse place à l'inquiétude. Le barde bondit dés que le bois de la chaise servant à fixer l’enfant craque. Les chevaux montrent des signes de nervosité; mais suffisamment dociles, se laissent diriger par les gestes assurés de leurs cavaliers.
Au fil de leur progression, les décores des façades changent de thème aux intersections. Plutôt que de nommé les rues cette cité indique chaque artère par des gravures et autres moulures présentent sur les habitations. Une rue dauphin, succède à celle des chats, puis des papillons, seul constant la décoration des portes d’entrée. Des moulures de divinités elfique, ainsi que des représentations de dame nature entourent les portes.
L’admiration devient confusion lorsqu’une créature descend le long d’une façade, plantant dans la pierre ses longues griffes. Cet iguane géant à la peau verte moucheté d’orange déploie une longue langue et arrache l’enfant de son siège. Pur hasard ou préméditation, nul question n’agitent le groupe, car déjà deux autres créatures descendent des bâtisses de l’autre coté de la rue. Leur corps de trois mètres agrémenté d’une queue au moins aussi longue est extrêmement rapide. Bombaër bâtons en main, se jette avec frénésie sur l’iguane ayant agrippé l’enfant. Éborgné par un trait de Lynia, elle libère sa proie. Loclann interrompt la chute de l'enfant en le recevant dans ses bras, alors que la créature fuit sous la douleur. Silius, dos à ses camarades fait face à un nombre grandissant d'iguanes. Venant de la toiture de la bâtisse, ils descendent en s'agrippant à la façade.
« Bouchez vos oreilles !!! » hurle Silius à destination de ses camarades.
Connaissant l'action du barde, ses amis plaquent leurs mains pour se prémunir du cri. Ce retournant ils découvrent l'ampleur du danger, une dizaine de prédateurs sont prêt à leur bondir dessus.
Silius libère un cri faiblement audible, mais particulièrement déroutant pour ses amis. Sous le coup de l'effet de cette onde sonore, le groupe perd l'équilibre. L'esprit perturbé, perdu dans un monde en mouvement, où les certitudes physique laisse place à l'anarchie. Ils cherchent leur équilibre dérobé par l'effet sonore du sort du barde.
La réalité n'est pas moins impressionnante, sous l'effet du cri les murs se lézardent. Les veines du cou sont excessivement visible sous l'effort. Le visage écarlate, le barde libère ce son destructeur. Les pieds fermement calés au sol, le jeune homme conserve son calme. Le sol vibre, des pierres chutent. Les chevaux s'enfuient, dans la panique l'un d'eux s'écrase contre un mur. Les iguanes s'enfuient, du moins ceux qui n'ont pas chuté mortellement de la façade. Difficile de dire si c'est le cri ou l'impact avec le sol qui leur a retiré la vie.