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Paorn

K’noth (Althusia)

Races & Cultures

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mardi 2 janvier 2001, par Sigfrid

1- Histoire

Avant la destruction d’Etherne les K’noth vivaient dans la Cicatrice, qui n’étaient pas encore recouverte de ces arbres géants au feuillage dense. Au cours de la mini-ère glacière qui suivi la destruction de la planète des Titans, les glaciers recouvrèrent en partie la Cicatrice et les K’noth s’en allèrent vers le sud.

Les K’noths s’adaptèrent au désert, que l’on appelle aujourd’hui le pays k’neth, et adoptèrent une culture nomade. Ils commençaient à se séparer après quelques siècles. Certains remontèrent vers le nord, où ils s’installèrent dans les roches calcaires aux abords de la Cicatrice. Ils formaient les prémices du peuple K’tang qui sera métissé par la suite avec les Yinhanthis. D’autres s’en allèrent vers l’est, où ils trouvèrent la vallée de l’impressionnant Linamaz ainsi qu’un autre peuple, les Yinhanthis. Une guerre commença au cours de laquelle ils chassèrent ces derniers, en capturèrent un certain nombre, avant de s’installer sur les terres du Linamaz. De peuple K’noth nomade, ils devinrent les K’neth, un peuple sédentaire sur une terre fertile.

Les K’noths sont donc les ancêtres des K’neth et des K’tang. Aujourd’hui, les K’noth de souche vivent peu nombreux dans le désert, quelques milliers de personnes en tout et pour tout.

2- Culture

Les K’noth vivent en petites communautés nomades qui circulent dans le plat et aride pays K’neth. Le Damier des Dieux, comme on l’appelle en Althusia.

Les steppes, déjà peu fertiles dans le nord vers le pays des hautes tribus K’tang, ne s’améliore pas en plein pays K’neth. Quelques hauts cactus aux épines empoisonnées poussent néanmoins, ainsi que des herbes courtes qui sont parfois disséminées par petites touffes. Les cactus permettent de subvenir aux besoins en eau au voyageur imprudent ou égaré. Les quelques oasis qui existent grâce aux geysers du désert, permettent d’y autoriser la vie des K’noth. Ils profitent notamment de quelques fruits qui poussent autour de ces points d’eau, ainsi que de graines qui une fois séchés, moulus et mélangés à de l’eau chaude forment un liquide d’un orange très foncé au goût âpre. C’est le kuat, boisson typique de l’Althusia.

Les nomades voyagent par famille de 5 à 15 personnes généralement. Leur errance est surtout mystique et religieuse et le chef de famille prend toutes les décisions qui ont rapport avec ces domaines. Par contre, les femmes s’occupent du quotidien et de la bonne santé du groupe. Les familles K’noth élèvent quelques chèvres qui leurs fournissent viande et lait. Ils prélèvent également certains minéraux autour des geysers (ocre, sel gemme, certaines pierres précieuses) qu’ils troquent contre des denrées alimentaires de base.

Les K’noths actuels ne sont pas des conquérants, ils savent se battre mais cela reste pour défendre leur famille. Il n’y a pas de conseil entre les familles ou de décisions globales au niveau du peuple K’noth, comme on l’attend d’un peuple fédéré en nation. Chaque famille est indépendante et libre à elle de gérer ces affaires comme elle l’entend. De toutes manières, les K’noths sont suffisamment peu nombreux et dispersés pour n’inquiéter personne. Ils font parti de l’empire Althusien au même titre que les autres peuples, leur plus grande autonomie en plus.

Au niveau de la langue, il est bon de noter que les K’noth parlent toujours entre eux leur ancien langage (Ynothy), qui est l’ancêtre des langues Althusiennes comme le K’nethy et le Shaïran. Il existe une forme d’écriture rudimentaire sous forme de pictogrammes. Elle est surtout utilisée pour les écrits religieux.

3- Religion et traditions

3.1- Théologie

En créant Paorn, les dieux en ont également écrit l’histoire. Cette histoire, est accessible à qui veut la savoir et surtout à qui sait la voir. Elle est partout, inscrite dans les cieux ou dans les mouvements des nuages. Des traces dans le sable, ou celles laissées par le kuat (ressemble au marc du café) ou les feuilles de thé dans les tasses. Passé, présent et avenir, tout y est. Mais attention, si les K’noth possèdent différentes techniques pour tenter de deviner présent et avenir, ils considèrent l’exploration du passé comme taboue et ne la pratique pas. Le passé appartient aux morts et à la mémoire des hommes, nul n’a le droit de la remettre au présent.

Les dieux auraient légués la connaissance des ces trois domaines à trois hommes-animaux qui sont symbolisés par un corps d’homme et la tête de l’animal en question. Hyanitaj, la hyène est la maîtresse des événements passés ; Banaroual, le buffle connaît le présent en tout lieux simultanément et Akizamel, l’aigle sait regarder dans les événements à venir.

Il est bon de noter que la tradition des dieux à image animale des K’neth est héritée tout droit de leur héritage K’noth. Contrairement aux K’tang qui les ont perdu au contact des croyances Yinhanthis.

3.2- Traditions

Le kuat est une coutume ou une habitude qui est surtout présente chez les K’noth, en tout cas dans sa forme symbolique et rituelle. Chez les autres Althusiens, le kuat est souvent réservé à la haute société, comme symbole et boisson de la noblesse, mais ayant perdu tout le côté mystique. Le kuat est une boisson qui a la réputation d’ouvrir les sens et la conscience des devins K’noths. Mais cette boisson est très prisée même après l’avoir bu. En effet, la poudre de kuat c’est amassée au fond du gobelet pendant qu’il a été bu. Une fois le liquide disparu, il reste ce marc qui dessine des formes étranges. Correctement interprétés, ces signes donneraient des informations sur l’avenir de celui qui a bu dans la tasse. Signalons au passage une autre propriété du kuat, beaucoup plus palpable celle-ci... Lorsqu’on le mélange à de l’eau qui n’est pas potable, celle-ci prend des teintes jaunes ou rouges au lieu de l’orange foncé habituel.

Le seul point d’attache des K’noth, c’est K’neph, un énorme geyser qui crache sa colonne d’eau potable à intervalles régulier depuis des années et des années. Les K’noth voient en sa régularité sans faille le témoin de la vie qu’ont insufflé les dieux dans les terres de Paorn. Outre sa fonction de pèlerinage quadri-annuel pour tout K’noth, le geyser de K’neph est aussi un point de rendez-vous pour toutes les familles K’noth de ces terres. Il faut également signaler que l’eau qui sort de ce geyser est utilisée pour quelques rites. Elle seule peut servir pour les rites qui vont suivre et aucune autre.

La bénédiction des nouveaux nés se fait de préférence avec l’eau de ce geyser. Tout drap ou vêtements est d’abord lavé avec cette eau avant de servir pour nettoyer le nouveau né. On utilise également cette eau pour le premier bain du nourrisson. A noter que le cordon ombilical est récupéré, séché et conservé dans une ninakouba (littéralement, petit ventre) qui est un petit tube de bois dans lequel est conservé l’élément sacré. Chaque K’noth se doit de le conserver sur lui jusqu’à sa mort.

Une fois l’an, un sacrifice est exécuté en hommage à Hyanitaj, le dieu à tête de hyène. Une des chèvres de la communauté est utilisée et élevée à cette fin. Cœurs et autres organes internes sont éparpillés au sol selon un schéma bien précis pendant que le maître de la cérémonie prononce les questions rituelles auxquelles les autres doivent répondre :
- D’où venons nous ? Du désert, ensemencé par les dieux.
- Quels sont les chemins du présent ? Ceux que nous pouvons deviner aux travers des messages des dieux.
- Quels sont les chemins à venir ? Ceux que nous livrent le kuat sacré au milieu des multiples desseins des dieux.
- Et notre passé ? Notre passé ne nous appartiens plus autrement que dans nos souvenirs. Hyanitaj, préserve-le des curieux.

Le miroir des eaux est un rite important pour tout K’noth. Il est effectué deux fois l’an. Une fois le jour de sa naissance et l’autre fois, six mois plus tard, ce qui est considéré comme étant le second cycle de l’année par les K’noths. Une fois de jour et une fois de nuit. Le but est de découvrir les différents chemins présents qui s’offrent à son existence et de faire un choix parmi eux, sans en connaître les implications futures. Ceci n’empêche pas les petites divinations ultérieures, mais ces deux là sont sacrées ! Pour ce faire, il faut disposer d’un récipient à fond sombre dans lequel on verse de l’eau. Il faut que celle-ci soit le moins perturbée possible au moment de la lecture. La personne avale une petite baie qui ne pousse que sur certains cactus et doit se nourrir de prières pendant environ 1 heure, le temps que les effets de la baie se fassent sentir. A ce moment, en regardant la surface d’eau, il pourra peut-être y distinguer plusieurs chemins possibles. Lequel est le meilleur ? Aucune information la dessus, c’est comme s’il voyait des portes et le début des couloirs, mais pas plus loin.

Une autre fête, quadri-annuelle celle là (en général au moment du pèlerinage vers K’neph), concerne un hommage rendu à Akizamel. Pour cela, un vautour est capturé (à défaut d’un aigle) et fera l’objet de grandes attentions pendant les trois jours que dureront la cérémonie. Ils sera choyé et décoré de rubans multicolores au niveau des pattes et du cou. Le deuxième jour il sera lâché au sein d’un cercle de K’noth, attaché par une lanière en cuir et rendu aveugle par l’apport d’une coiffe. Celui vers qui ira le vautour sera celui pour qui les séances de divinations iront lors du troisième jour. Ces séances de divinations se font par les plus grands prophètes, oracles et astrologues K’noth. Un grand honneur, d’autant qu’il aura été désigné par Akizamel...

4- Relations avec les autres peuples

La plupart des contacts extérieurs se réalisent avec les K’neths et les K’tangs avec qui cela se passe plutôt bien.

Les contacts avec d’autres peuples sont rares, mais parfois ils croisent des Tsorvanniens sur la route qui mène à Olijad. Les relations sont rares et distantes.



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