Races & Cultures
samedi 21 juillet 2001, par
A l’origine du Salthar fût la cité-état de Krönberg, fondée vers 813PE par le baron Krön, un exilé de peuples aujourd’hui disparus et occupant anciennement les actuelles Terres sombres.
Bâtie sur les îlots du lac de Kruth et traversée par l’imposant fleuve Linamaz, cette ville se développa rapidement sur des îlots voisins et sur les berges. Fermée par une solide enceinte, elle devint la place forte de la vallée du Linamaz ainsi que le point de départ des expéditions et colonisation de la vallée.
Lors de la colonisation, le contact fût noué avec les Pourfendeurs vers 348AE. Contact qui déroula sur un conflit qui perdura pendant près de 100 ans au cours de laquelle les humains abandonnèrent le combat.
On découvrit également les ruines de l’antique Burd sur la rive droite du fleuve, ainsi que les propriétés étranges et dangereuses de certains des objets enfermés dans la cité. Débuta alors la construction de la Burd actuelle sur l’autre rive, avec les pierres de l’antique cité aux galeries étranges et profondes.
Devant la multiplicité des baronnies indépendantes et villes autonomes de la vallée, Sorbhan le Terrible unifia le royaume par la force, en conquérant également par la ruse la ville naine de Zeden. Le Salthar était né en 480AE.
Son fils, Tarbhan le Doux, instaura les bailliages et laissa une certaine autonomie aux Pourfendeurs en échange de services militaires.
Vers 531AE, Mardhon l’Avide entrepris la conquête des terres du Rittmark qu’il annexa au royaume du Salthar. Environ un siècle plus tard, Strash le Cruel fît de même avec les terres de l’Arbenfeld, mais dans une conquête beaucoup plus sanglante qui s’acheva en 649AE. C’est également sous le règne de Strash que commença la construction des imposants barrages-forteresses suite à la tentative d’intrusion Althusienne qui n’échoua que grâce à la montée des eaux du Linamaz. La construction de tous les barrages prit fin en 720 sous le règne de Korlinn.
Ayant déjà une réputation assez mystérieuse auprès des autres empire, le Salthar y gagna encore en réputation avec l’arrivée du roi Drogon qui règne depuis maintenant bien longtemps sur le Salthar, trop longtemps pour un règne humain...
Le pays bénéficie de nombreuses ressources minières exploitées par les Nains (mais pas exclusivement) essentiellement dans les chaînes montagneuses entourant le Linamaz. Fer, argent, cuivre et étain sont courants. Il y existe quelques veines d’or plus dans le nord du pays. Plus simplement, les montagnes offrent également une exploitation de roches variées. Granites et marbres sont plus ou moins facilement extractibles et il existe de nombreuses carrières à flanc de montagne.
Les ressources agricoles ne sont pas en reste grâce à l’Arbenfeld qui possède de riches terres arables. On y fait pousser à peu près de tout. Sa réputation de " grenier à blé du Salthar " ne c’est pas faite par hasard. La vallée du Linamaz quant à elle, même si les terres y sont moins fertiles, permet également l’agriculture grâce aux crues maîtrisées du grand fleuve. Notons également les possibilités de ressources piscicoles sur les grands lacs de retenues des barrages fluviaux. Reste le Rittmark et ses contrées pas toutes explorées qui sont pour l’instant plus propices à l’élevage (ovins, bovins et chevalin), quoique l’agriculture locale existe belle et bien, comme partout.
Les forêts du Salthar sont bien entendues exploitées pour leur bois (comme partout ailleurs), à l’exception notable des forêts des Terres Sombres, bien trop dangereuses, et des arbres géants qui composent l’Océan Vert.
Comme tout royaume civilisé digne de ce nom, le Salthar est basé sur une économie mixte. Sa position centrale, si difficile à gérer au niveau militaire, est en revanche un avantage pour le commerce. Il n’est pas rare d’y trouver des produits en provenance de tout Paorn.
Composition
Le Salthar est un pays riche en diversité culturelle et raciale. Les Nains représentent 17% de la population totale, les Sylmarins 3%, les Matwaks 2% et la population de Lutins s’élèveraient à 12% s’ils étaient comptabilisés dans les chiffres.
Les 78% restant de la population officiellement comptabilisée est humaine et parmi celle-ci on compte 7% de Libres Forestiers, 37% de Saltharites de souche, 21% ayant des ascendances Burgonnes et 13% des ascendances Tsorvaniennes. Tout ceci n’empêche pas les Saltharites de développer une méfiance extrême (et le mot est faible) envers leurs voisins politique, surtout au Linamaz d’ailleurs, là où la proportion de Saltharites de souche est la plus forte.
Structure familiale
De caractère plus ou moins misogyne, les Saltharites ont établis leurs lignages au travers des hommes. Les droits et les héritages sont donnés en priorité aux hommes. Ce sont eux qui choisissent leurs épouses et ces dernières changent de nom à leur mariage pour adopter celui de leur mari. Généralement, les femmes ne jouissent que de peu de droits dans la société Saltharite " à l’ancienne ", c’est à dire celle que l’on trouve encore dans les campagnes du Linamaz et un peu de l’Arbenfeld.
Cela dit, les choses changent. Au Salthar, il y a les hommes, les femmes et maintenant les Grises. Les Grises sont des femmes qui se sont libérées du carcan dans lequel elles sont traditionnellement enfermées en adhérant à un nouveau culte, celui de la Dame Grise, dont le siège est à Solval. Leur parole a gagné à être respectée, mais elles ont acquis un statut à part, hors des normes de la vie quotidienne. Elles ne trouvent généralement plus de maris si leur statut de Grise est connu. Elles vivent souvent entre elles dans les monastères ou temples dédiés à leur culte, même si elles n’hésitent pas à se mélanger à la population. Dans certaines régions où elles sont particulièrement bien implantées, même si elles inspirent un peu la peur ou la méfiance, on recherche même leurs compétences.
Pour ce qui est des normes sociales, au Salthar les mariages sont officialisés et se passent généralement dans les temples de Séria, la déesse des mariages et de la famille. Sous fort contrôle de l’empire, ces cérémonies servent surtout à la tenue de registres pour la surveillance des mouvements de population (espionnage oblige) et surtout pour la surveillance discrète des mouvements des immigrants. L’époux acquiert ainsi tous les droits sur le couple, la femme perd donc de sa liberté d’action, même si elle était dominée par son père auparavant. Les choix sur l’éducation des enfants est donc laissé à l’époux, ainsi que les finances de la famille. La femme s’occupe des tâches ménagères, fait son devoir de mère, participe au travaux des champs dans les villages et lorsqu’elle travaille en ville, c’est pour soutenir l’activité de son mari.
Dans les campagnes, la structure familiale est relativement compacte et l’on voit souvent 3 ou 4 générations sous le même toit. La maître de la maison est l’homme le plus âgé en âge d’apporter les principales ressources pour la vie de la famille. Cette structure familiale est éclatée en ville et l’on y trouve plus rarement enfant, parents et grand-parents sous le même toit.
Dans les basses classes et classes moyennes, un homme respectable se doit d’avoir un métier stable, généralement manuel. Qu’il soit artisan, paysan ou soldat, peu importe, seuls comptent les revenus et activités régulières. Les poètes, artistes et autres saltimbanques sont considérés au mieux comme des bons à rien et des coureurs de filles, au pire comme des voleurs et semeurs de troubles. Non pas que les gens n’apprécient pas le talent des bardes au coin d’un bon feu dans une taverne, mais il ne s’agit pas d’un métier respectable et il n’est pas bon qu’une fille s’entiche de ces beaux-parleurs.
Les femmes quant à elles doivent être de bonnes mères de famille, ne doivent pas accepter d’invitation de jeunes hommes en cachette et ne doivent pas remercier les attentions galantes des autres hommes. Seules les femmes sans mari et sans père peuvent se livrer à la prostitution ou autre activité marginale sans encourir de châtiment. Elles n’ont de toutes manière aucun droit social hormis celui de la protection de leur personne et celui offert par leur logement. Un commerçant peu très bien lui refuser le droit de la servir (ou de la soigner), mais personne n’a le droit de la battre en public.
Bien entendu, dans les hautes sphères de la société, le problème est tout autre. Le travail manuel est prohibé pour les hommes et seules les activités guerrières sont considérées comme nobles. On y prise également la rhétorique, l’art et la manière de donner une information en en donnant une autre, les connaissances géographiques et informations politiques. La musique est vue comme une activité divertissante à écouter, mais non à pratiquer. La philosophie y est parfois appréciée, mais la poésie, la peinture ou la sculpture ne sont pas spécialement prisées ailleurs qu’en Arbenfeld. Ce sont des marques d’activités trop Burgonnes...
Classes sociales
Basses classes
Esclaves : L’esclavage est officiellement prohibé au Salthar à l’exception d’une ville, Skurmatwak. Cette cité aux abords des Terres Sombres est un mélange d’hommes, de Matwaks et de Shaguk Cûr (Orques). La seule condition est de ne pas y voir vendu d’esclaves Saltharites.
Servants débiteurs : Ces personnes sont liées par contrat à un propriétaire pour une durée précise et déterminée, généralement le temps de remboursement d’une dette. On peut devenir un servant débiteur suite à un procès si l’on ne peut pas rembourser un créancier, une personne que l’on a volé ou a qui on a causé des dommages matériels. Il peut aussi s’agir de prisonnier de guerre gardé par une famille en attente ou en remplacement d’une rançon. Bien que sommairement logés et nourris, ces derniers ont un quasi statut d’esclave sans aucun droit.
Paysans : Si le servage n’existe pas, chaque noble possède une classe paysanne travaillant à ses terres. Ces derniers ont le droit de travailler leurs propres parcelles pour se nourrir et n’appartiennent pas aux seigneurs qui les dirigent, ceci veut dire qu’ils sont libres de se déplacer sur d’autres terres. En contrepartie, ils payent généralement de lourds impôts à leur seigneur sous forme de paiement en nature et sous forme de services (artisanat ou travail des terres du seigneur).
Classes moyennes
Ouvriers et artisans : Essentiels pour les villes et les campagnes, ils sont une part importante de l’économie du pays. Ils payent bien entendu des impôts divers et variés, mais n’ont aucune obligation de fournir de service à un seigneur quelconque. Ils sont libres de gagner leur vie par leur travail.
Marchands et négociants : Ils jouissent d’une forte capacité de mouvement dans ce pays où les déplacements sont contrôlés. Ils gagnent de l’argent, même parfois beaucoup, mais ils en payent aussi le prix sous forme de taxes sur les produits au lieu d’un impôt plus direct, ce qui n’est pas pour leur faire plaisir. Les nobles, comprenant l’intérêt qu’il y a à ne pas se mettre la classe marchande à dos, se montrent souvent magnanimes et plus souples que pour les autres classes sociales vis-à-vis des marchands.
Administratifs du pouvoir : Cette classe regroupe toutes les personnes travaillant de façon directe pour le royaume. Il peut s’agir de toutes les personnes affiliées au baillis, de la guilde des Chevaucheurs, les Surveilleurs ainsi que tous les soldats de l’armée impériale, espions et maîtres-animaliers. Bien que payant toujours les taxes de biens pour l’utilisation d’outils publics, ils sont dispensés de l’impôt royal.
Hautes classes
Lettrés et érudits : Ni forcément nobles, ni forcément d’une grande richesse, ce sont leurs connaissances et le maniement des écritures qui leur autorise un haut niveau social. On peut également regrouper dans cette catégorie les religieux et les magiciens qui bénéficient de connaissances approfondies dans beaucoup de domaines.
Nobles et seigneurs : Ces derniers appartiennent tous à des familles respectables et sont à la tête de grandes fortunes. Ceux qui possèdent des terres à leur nom propre payent deux formes d’impôt, l’un au roi par l’intermédiaire du bailli et l’autre à leur suzerain. Pour les autres, seul l’impôt au royaume est perçu.
Ducs et roi : Il n’existe que trois duchés englobant chacun les régions du Linamz, de l’Arbenfeld et du Rittmark. Les trois ducs dépendent directement du pouvoir royal, sans l’intermédiaire des bailliages. Les ducs sont de lignée noble et les droits sont hérités par le sang, à moins que le roi y ait à redire. Pour la couronne royale, bien que celle-ci ai été souvent héritée par le sang, il n’en reste pas moins que dans de nombreux cas de figure il s’agit d’un homme de forte autorité venu s’imposer sur le trône, comme ce fut le cas pour Drogon.
Langues en vigueur
La langue officielle et principale au Salthar est le saltharite. Il est parlé de la façon la plus pure au Linamaz alors qu’il a subit des influences Burgonnes en Arbenfeld (environ 10%) et d’autres modifications au Rittmark (environ 15%) à cause des langues des plaines de la Tsorvanie voisine.
La langue saltharite de souche a subit environ 30% de modifications par rapport au même langage parlé 500 ans plus tôt et environ 50% par rapport à la même langue un millénaire avant. Les souches sont néanmoins communes.
Dans la région des Morviants (nord de l’Arbenfeld), on parle un vieux saltharite qui date de la période de colonisation. Le manque de contacts n’a pas beaucoup fait évolué la langue et la compatibilité avec le saltharite contemporain est d’environ 70%.
Dans le Haut-Melkiar, on parle plus volontiers un dialecte à mi-chemin entre burgon et saltharite. La souche est néanmoins burgonne, ce qui rend la compatibilité avec le saltharite à environ 30% et avec le burgon à 55%.
Comme dans beaucoup de pays, les commerçants parlent le shaï qui est une langue très simple et très utile pour le commerce.
Bien entendu, vu la diversité des races habitants le Salthar, chacune d’entre-elle possède sont propre langage, ainsi les Pourfendeur, les Sylamrins et les Matwaks ont leur langage natif (détaillé dans les descriptifs des races associées).
Alphabétisation et écriture
La langue saltharite se décline aussi à l’écrit, mais tout le monde n’en bénéficie pas pour autant. Lire et écrire est tout d’abord le privilège des nobles, des religieux et des magiciens. D’autres professions en ont un besoin quasi impératif comme les négociants et surtout les espions. Les premiers se payent leur apprentissage si nécessaire alors que les seconds sont formés d’office par le royaume.
Dans tous les cas de figure, les basses classes sociales n’ont pas un accès facile à l’écriture et on peut considérer qu’il y a environ 90% d’analphabètes dans cette catégorie sociale. Pour les classes moyennes, les artisans et ouvriers sont peu instruits et seuls 25% d’entre eux savent lire. Le pourcentage monte singulièrement dans les classes commerçantes (environ 55%) et les administratif du pouvoir (50%). Les hautes classes sociales bénéficient quant à elles d’un taux d’alphabétisation d’environ 80%. Les cancres se trouvant essentiellement parmi les nobles un tantinet feignants et ne voyants pas plus loin que le bout de leur nez.
On peut penser que les possibilités d’apprentissage sont plus importantes en ville. Rien n’est si évident. Mis à part les professeurs particuliers pour les personnes qui ont les moyens de se payer leurs services, il n’existe pas de bibliothèque publique, toutes appartiennent soi à un temple religieux, à un collège de magie, à de nobles fortunés ou à la seule université du Salthar, l’université de Krönberg. Consulter des ouvrages revient à aller accéder à ces établissements. Bien entendu, on peut trouver des ouvrages en vente dans des boutiques ou des foires (comme celle de Linavia à l’automne), mais cela reste des ouvrages de qualité médiocre. Mis à part l’université de Krönberg et les bibliothèques des nobles, la plupart des temples et collèges de magie se situent en dehors des villes.
L’école n’est pas une institution très répandue. La plupart de l’apprentissage se fait à l’université de Krönberg ou en formation si un métier exige de connaître l’art de l’écriture. Notons néanmoins que les prêtresses de la Grande Dame Grise participent à l’éducation des populations en hiver, tout au moins dans les villes et villages où elles sont implantées. Lecture, écriture, histoire et théologie sont au programme, ce qui n’est pas forcément du goût de tous car une population instruite peut devenir une population dangereuse...
Théologie
Il existe plusieurs religions plus ou moins influentes et plus ou moins locales au Salthar. Le culte de la Dame Grise est certainement l’un des plus importants et influants avec ceux de Gulbon le prodigue et des adeptes de la déesse des Sources.
Plus localement, la déesse Cheval est présente au Rittmark, Woof, le dieu cerf l’est en Arbenfeld (pour les plus importants) et globalement l’Arbenfeld abrite plus de religions que les autres régions, certainement dû à la proximité de la Burgonnie.
Bien que ne possédant pas de lieu de culte réel, ni de religion officielle (du côté des humains), il est une divinité que l’on invoque souvent au Salthar et surtout au Linamaz. Il s’agit de Gurlu, le maître des Lutins et le protecteur du Salthar. On le prend souvent à témoin des petits malheurs de tous les jours, mais aucune cérémonie n’est associée à cette divinité.
Entre tous ces cultes religieux, certains sont même montés de toute pièce par le royaume ! Les religions sont en effet un moyen bien pratique de contrôler les populations et le pouvoir Saltharite s’en est aperçu. Une idée de Drogon ?
Rites et traditions
Au Salthar, on enterre les morts. Tous bénéficient d’une tombe et d’une stèle rectangulaire pour les non croyants. Ceux qui sont enterrés selon des règles religieuses sont munis d’une stèle ayant la forme d’un " T ", mais dont la partie interne est fermée par un triangle équilatéral renversé (pointe en bas). Ce triangle est frappé du symbole de la religion en question. Cette cérémonie est assez sobre généralement, sauf frasques particulières en fonction des religions, mais elle prend une toute autre mesure dans la vallée des Morviants. Située au nord-est du Salthar, adossée aux Sinistérias et battue par les vents et la pluie, cette région voue un culte très particulier aux morts. Les cérémonials sont longs pour préparer l’âme du défunt, les périodes de deuil s’étendent sur des mois entiers.
La journée des fous. Elle se déroule tous les ans, principalement à Krönberg, le premier jour d’Aurore (début du printemps). Ce jour là, la population à coutume de défiler dans les rues de la ville en portant des effigies des personnalités du royaume et de les vouer à des destins divers. Il est permis d’insulter publiquement les notables ainsi que le roi ou tous les membres influants du royaume. La diffamation autant que les fausses vérités sont largement répandues dans les rues. On se gausse allègrement et l’on assouvie toutes ses petites vengeances et frustrations envers ses maîtres. Il est en revanche interdit de commettre des crimes de sang ou tout autre acte physique normalement répréhensible. Certains ont même essayé par le passé de profiter de ce moment pour fomenter une révolte... Bien mal leur en a pris. Le pouvoir Saltharite autorise ce genre de débauche lors d’une journée, mais il n’est pas au repos pour autant. Les espions sont d’autant plus actifs lors de cette période car le roi en profite pour faire un point sur la popularité de son entourage. Même si les accusations portées sont souvent fausses, les principales cibles de la population sont souvent celles qui ont le plus à se reprocher.
Unanimement vénérée par les Saltharites et étant perçue plus comme faisant partie de la tradition que de la religion, la Déesse des Sources se voit à l’honneur à deux reprises dans l’année. La première se situe au début du printemps avec la fonte des neiges hivernales. Dans le nord du pays sont organisées les plus belles sculptures sur glaces que l’on peut voir sur tout Paorn. A la latitude de Drax, où l’hiver s’attarde un peu plus longtemps, ces sculptures ont lieux à la fin d’Aurore et au début de Floraison. Les meilleurs artistes composent leurs œuvres près des rivières à la gloire de la déesse. On dit de temps en temps que la déesse peut conserver par son pouvoir la plus belle des œuvres (ce qui n’est pas vrai tous les ans) alors que le mois de Floraison est terminé et que les neiges ont fondu. L’artiste se voit alors attribué pendant l’année à venir du titre de " gardien-sculpteur des eaux du Linamaz ". Notons que cette coutume est assez atypique de la culture Saltharite standard, qui n’est pas trop portée sur les arts en général et la sculpture en particulier.
L’autre cérémonie se tient le 3ème jour du mois d’Orge (v. l’article sur l’almanach) et toujours à Drax. Des prières sont faites depuis le début du mois et 2 jours durant des offrandes e nourriture sont faites à la rivière. Lors du troisième jour, la source qui jaillit d’un flanc montagneux peut prendre une teinte ou une coloration en fonction du message que veux faire passer la déesse. Si l’eau prend une teinte azur, c’est le signe de fertilité des récoltes à venir. Que l’eau prenne une teinte jaune-marron et c’est un avertissement d’une mauvaise saison. Que l’eau ne change pas de couleur et c’est le symbole que le destin des hommes n’intéresse pas la déesse cette année.
Les femmes ne doivent pas adresser la parole directement à des notables ou même des personnes ayant un minimum d’influence politique ou religieuse sans qu’elles n’y aient été conviées. La tradition dit que leurs inepties auraient tendance à fâcher les dieux s’ils ne sont pas préparés à les entendre. Attitude née sans équivoque des traditions misogynes des Saltharites. Les seules femmes qui peuvent parler sans y être invitées, se sont les Grises...
Pour les traditions se rapportant aux différentes religions, il faudra se référer aux aides en question.
Influence religieuse
Les Saltharites en règle générale ne sont pas extrêmement pieux. En tout cas, cela n’est rien en comparaison de la Burgonnie. On reconnaît les dieux, on veille à ne pas trop les vexer, on en prend certains à témoins dans les petits malheurs de tous les jours, parfois on va dans les temples de ceux à qui on a besoin d’adresser une prière, mais globalement cela s’arrête là. Les non-pratiquants forment la majorité de la population, en revanche, il y a assez peu d’athées. D’autres participent bien plus assidûment à la vie des églises et temples installés au Salthar.
Pour ceux là, les influences religieuses sont importantes. Ils participent aux rites, fêtes et respectent les différents jours Saints en vigueur dans leur religion. Dans certains endroits comme à Helz, cela frise parfois le fanatisme et des joutes verbales y sont régulièrement organisées.
Le fanatisme religieux dérange le pouvoir Saltharite. En fait, tout ce qui peut ressembler à du désordre ou à des mouvements incontrôlés inquiète le pouvoir. Les espions sont également présent pour cela, surveiller les institutions religieuses, notamment à Helz qui est la ville qui regroupe le maximum de cultes différents au même endroit.
Cela dit, on raconte que le pouvoir a également mis un moyen de contrôle plus ou moins efficace. Le pouvoir Saltharite aurait monté certaines religions de toutes pièces ! Quant aux preuves, personne n’en a, mais cela pourrait effectivement être un moyen de contrôle efficace vis à vis de la population, à défaut de pouvoir contrôler directement les autres cultes... D’ailleurs, les détracteurs du culte de la Dame Grise, dont la grande prêtresse est la reine Majda (épouse de Drogon), contribue a nourrir cette rumeur.
Symboles importants
Le triangle est une forme grandement considérée au Salthar, spécialement au Linamaz. Outre le fait qu’il rappel le caractère fortement montagneux du pays, il est aussi un symbole politique très important et à l’image du pays.
Il représente l’ordre et la hiérarchie. C’est également le symbole du fonctionnement du Salthar, tout converge vers un sommet unique. Sommet occupé par un seul monarque qui régit tout.
Le chiffre 3 est également important. Généralement associé a des événements positifs, il représente les trois provinces du pays, les trois côtés du triangle, les trois principaux régimes en vigueur (royal, bailliages et féodal), mais aussi les trois ennemis du Salthar ! Nombre de cérémonies ou habitudes tournent autour de trois phases, lors des réceptions chez les nobles par exemple, les repas sont composés de trois phases avec trois plats principaux, certaines religions ont également adoptées ce chiffre puisque chez les Grises il existe trois Lieux Saints.
Mode vestimentaire
Ici comme partout, le petit peuple s’habille simplement. Lin, laine et parfois le cuir restent les matériaux principaux pour la confection.
Pour les hommes, les braies sont portées longues (parfois courtes en Arbenfeld). La chemise est courte (jusque sous la taille), pourvue d’un amigaut et sans motifs particuliers. Elle est serrée à la taille par une cordelette de lin. Une cotte colorée et sobrement décorée la recouvre. Un surcot vient se rajouter en hiver, ainsi qu’un lourd manteau généralement sombre pourvu d’une capuche. La coiffe, quand elle est présente, se compose souvent d’un simple bonnet. Les femmes portent chemises et cottes toutes les deux longues. Les décorations y sont peu apparentes. Les cheveux sont toujours attachés et la tête recouverte. Aucun maquillage présent.
La différence entre le petit peuple et les nobles portent surtout sur la qualité des étoffes et leur décorations. Les ceintures y sont de faites de cuir, les fourrures présentes en plus grand nombre et les broches dorées à l’or ou serties de pierres précieuses. A noter que les hommes, chez les gens aisés, ne portent pas de coiffe, en revanche ils portent plus volontiers de larges épaulettes de cuir sous leurs manteau. Chez les femmes, les longues robes y sont omniprésentes et les coiffes continuent de nouer les cheveux et de les couvrir plus ou moins intégralement de fins tissus (de simples anneaux de tissus suffisent dans certaines régions) ou de décorations diverses (broches, filets, mailles de perles). Le maquillage reste discret quand il est présent. Une élégance pudique en somme...
Architecture
Le style des habitations du Salthar varie bien entendu en fonction des provinces, ces dernières étant souvent passées de main en main. La disponibilité en ressources des terrains environnants finissants de définir les types de construction.
En Arbenfeld, autrefois province Burgonne, on retrouve souvent le même style de maisons en bois et à colombage, avec des renforts de pierre et de chaux. Seules les habitations d’Arnifol (pour les grandes villes) sont uniquement faites de bois. Les habitations font souvent dans les 3 ou 4 étages en ville.
Dans le Linamaz et les autres villes nichées au sein des montagnes, les maisons citadines sont souvent bâties en pierre. Le bois y est moins prédominant et seuls certains quartiers (ou maisons) ne sont faits que de bois, comme dans le quartier lacustre de Krönberg. Dans les villages, le bois et le torchis sont plus accessibles et nettement plus présents.
Pour les villes les plus occidentales de l’Arbenfeld, hormis Nirgha et Skurmatwak, le bois règne en maître sur les constructions. Planches et poutres pour des habitations de faible hauteur (2 ou 3 étages).
Quant au style, les bâtiments Saltharites sont la plupart du temps trapus avec des structures épaisses. Les ouvertures ne sont pas spécialement très larges. L’aspect général des bâtiment ferait même austère pour un Burgon. Pas ou peu de décoration sur les façades des habitations, en revanche les bâtiments officiels arborent souvent des sculptures et gravures de lutins à l’aspect plus ou moins engageant. Au Linamaz, il est fréquent de voir un bas relief représentant une silhouette humaine à l’entrée des villes. Cette silhouette porte une coiffe burgonne, porte des vêtements Alhusiens et a des traits Tsorvaniens. Sous le bas relief, l’inscription " Attention, il est partout ! " est le témoin de l’extrême paranoïa des Saltharites. En ce qui concerne les temples, on est loin de la finesse architecturale et du raffinement des Burgons. A l’image des autres bâtiments, il n’est pas question d’avoir des belles formes élancées montant à l’assaut des cieux et couvertes de vitraux et métaux scintillants au soleil (à l’exception de certains temples de l’Arbenfeld érigés sous la période Burgonne). Ici, la sobriété et la relative obscurité des lieux ne perturbe pas les prières des fidèles.
Développement artistique
Les arts ne sont pas spécifiquement des priorité au Salthar. Très pragmatiques, les Saltharites aiment surtout les arts lorsqu’ils apportent quelque chose d’utile.
Comme il l’a déjà été dit, la musique est un art aimé par toute la population, qui est également jouée par les gens du peuple alors que les nobles se contentent de l’écouter. Néanmoins, rien d’aussi grandiose que des opéras, des ballets ou autres manifestations spectaculaires. Les gens du peuple écoutent généralement les troupes de musiciens dans les foires ou les tavernes, quant aux nobles, il s’agit de sessions privées avec de petits groupes de musiciens. Aucune représentation en théâtre.
Peintures, gravures et sculptures ne font pas non plus partie des activités prisée par les Saltharites (hormis pour certaines coutumes religieuses). Le seul usage qu’il en est fait, c’est pour la construction de bâtiments ou pour la fonctionnalité de certains objets (statues des nobles par exemple), rarement plus.
Pas de théâtres publics non plus. Les acteurs jouent leurs pièces généralement dans la rue car les divertissements théâtraux sont assimilés au plaisir du petit peuple, les nobles gens ne s’y intéressent pas. Etrangement, si les conteurs sont également très appréciés, la poésie ne l’est pas outre mesure, surtout en dehors de l’Arbenferld.
Héraldiques
Les armoiries du Salthar sont composées " d’azur au loup bondissant d’argent ". Nulle personne n’a le droit d’inclure ce blason dans ses armoiries, même dans une division. Le duché d’Arbenfeld possède son propre blason, qui est composé " de gueule à l’épis de blé d’or ". Quant au duché du Rittmark, il est " d’argent taillé de sinople ".
La plupart des peuples devant rendre des services militaires au Salthar possèdent également leur écu. Ainsi, celui des Pourfendeurs est composé " de sable à étai d’argent " (chevron...) et celui des Libres Forestiers est fait " de sinople au chêne d’argent ".
Les seigneurs féodaux possèdent bien entendu leurs propres blasons, héritage de leurs ancêtres ou récemment frappés, contrairement aux baillis qui sont rattachés à l’autorité du royaume et ne peuvent qu’afficher les armes du Salthar.
Organisation du pouvoir
Là, la situation est relativement claire et simple. Tout le pouvoir est concentré sur Krönberg. Pour être plus précis, sur le roi Drogon ! Il est en haut de l’échelle et c’est sans partage aucun. Certes, il dispose de conseillés et d’aides, mais aucune loi ne passe sans son accord et il a le droit de s’opposer à tout projet, même s’il a l’unanimité contre lui (ce qui ne c’est peut-être encore jamais vu...). Quand la monarchie a des goûts de tyrannie...
Pour l’assister dans sa tâche, il y a les trois personnes principales que sont Philémonte, duc de l’Arbenfeld, Korweiss, duc du Rittmark ainsi que le plus méritant des baillis (désigné par Drogon) actuellement représenté par Eyvrin le Gris. Les reste étant des conseillés ponctuels. A noter qu’il n’y a pas de mage de l’Arcania à ses côtés.
Mais tout ceci serait incomplet si l’on ne parlait pas du mystérieux marquis d’O. Rarement vu en public et souvent présenté après-coup, tant et si bien que personne ne se rappelle son visage. Il est soupçonné de diriger et d’organiser tout le réseau d’espionnage pour le compte de Drogon. Mais rien n’est moins sûr et les dirigeants Saltharites se gardent bien d’éclairci le mystère, tout comme la personnalité de ce discret marquis. Ce qui est sûr, enfin si ce marquis existe bien, c’est qu’il doit diriger également toute l’administration royale gérée par les Lutins.
Nous n’avons pas parlé de la reine. Majda. Pas officiellement impliquée dans la politique du royaume, celle-ci se contenterait d’assumer le rôle de grande prêtresse de la Dame Grise. D’assumer le rôle d’être son avatar sur Paorn. Officieusement, elle n’en reste pas moins la première conseillère de Drogon...
Loi et justice
Comme nous l’avons dit, tout, absolument tout est décidé au palais des murmures de Krönberg, où règne Drogon. Lui seul, épaulé de quelques conseillés, prend les décisions qui s’appliqueront à tout le royaume. Pour mener à bien tous ses choix, il peut s’appuyer sur ses espions qui lui envoient des rapport en provenance de tout le royaume (y comprit sur les faits en apparence les plus insignifiants), ainsi que sur son administration composée des Lutins du Salthar qui se chargent de tout archiver et rédiger. Les textes de loi sont donc rédigés à Krönberg et ensuite envoyés chez les baillis pour leur mise en application sur le terrain. Ainsi, il existe des milliers de textes indépendant, se remplaçants et s’annulants au besoin qui circulent de Krönberg vers les bailliages. Tout ceci nécessite donc des salles d’archives et le personnel qui va avec.
Chaque province c’est vue attribuer un centre juridique, par l’intermédiaire des bailliages, couvrant une superficie variable en fonction des régions. Ce découpage purement arbitraire est venu se plaquer sur le régime féodal en vigueur chez les seigneurs, mais sans tenir compte de leurs allégeances. Les actes de justice sont ainsi rendus par les baillis, toute arrestation et tout jugement doit être rendu par le bailli ou son administration. Très souvent, c’est le sénéchal du bailli qui se charge des cas les moins importants, mais dans tous les cas, il est formellement interdit aux seigneurs féodaux de rendre justice par eux-mêmes. Il peut leur en coûter au mieux, leurs terres, au pire la vie. Enfin, ça c’est dans la théorie. Dans la pratique, lorsque des seigneurs veulent " arranger " un point par eux-mêmes, ils emploient des méthodes très... directes et en ratissant large pour supprimer également les témoins, voire aussi les témoins des témoins !
La présomption de culpabilité est l’un des fondements de la législation au Salthar. C’est un fait. Ceci veut dire qu’à partir où plusieurs personnes de bonne foi (ce point est laissé à l’appréciation des baillis) se portent témoins contre une autre personne, celle-ci doit prouver son innocence. Un détail important, dans les affaires criminelles (trahison, meurtre, etc.) l’accusé ne peut pas prendre sa défense lui-même à partir du moment où plusieurs témoins portent plainte contre lui sur des fait irrécusables. Seuls des témoins de la défense peuvent se porter garants pour disculper l’accusé.
On ne peut pas dire que le régime soit particulièrement égalitaire, mais il fonctionne plus ou moins. Bien entendu, des innocents sont parfois condamnés, " mais comme partout " vous diront les baillis Saltharites !
L’un des rares points positifs de ce système, vient du fait que le roi rémunère grassement ses baillis afin qu’ils évitent de sombrer dans la corruption. De toutes façons les espions veillent...
Une fois le coupable confondu, il peut être envoyé dans les geôles du seigneur lésé (pour le cas des paysans par exemple). Souvent, il goûte au prisons du bailliage, ce qui n’est pas toujours mieux car il peut y avoir quelques oublis quant aux dates de libération. Pour les cas les plus sérieux ou relevant de la sécurité du royaume, les coupables sont envoyés à Krönberg dans lequel ils y passe une partie de leur temps. A ce stade, une distinction est faite avec les vrai psychopathes pour lesquels on monte une expédition d’exil lorsqu’ils sont suffisamment nombreux. Cet exil se fait vers le Pays Noir en Althusia, vers Skhâtraz plus précisément. Là bas, sont laissés les criminels les plus dangereux à leur sort. Pas de danger qu’ils s’échappent. Tout autour, ce n’est que volcans, laves en fusion et désolation. Au delà, c’est la jungle avec les cannibales Kookélés. Pour qu’ils aient eu une chance d’aller jusque là, encore faut-il qu’ils aient échappé au dragon Legba qui veille sur la faune de Skhâtraz...
Notons un cas particulier, celui des magiciens. Tout criminel magicien est directement envoyé entre les mains de l’Arcania. Personne ne sait le destin qu’ils subissent (à part peut-être Drogon), mais une chose est sure, on n’en a jamais revu un seul !
Maintient de l’ordre
A l’échelle du pays, l’ordre et la surveillance sont assurés par l’armée impériale qui peut intervenir localement en cas de gros problèmes, mais également par les surveilleurs, des unités aériennes composées de lutin chevauchant des griffons. Ceux-là surveillent les allées et venues dans tout le Salthar et notamment les mouvements des étrangers. Ils sont particulièrement suspicieux lorsqu’ils ne détectent pas le titre de déambulation sur une personne. Le titre de déambulation est un papier remis à toute personne devant voyager au Salthar. Il comporte le nom, le lieu de départ, la destination ainsi que toutes les étapes nécessaires. Ce document comporte une signature magique qui permet aux surveilleurs détecter ces documents depuis les airs.
A l’échelon régional, ce sont les bailliages qui sont chargés de maintenir l’ordre entre les seigneurs dont ils sont responsables. Pour cela, ils disposent de financements de la part de Krönberg pour l’entretient d’une armée bien entraînée. Cela dit, il n’est pas rare en cas de conflit entre deux seigneurs locaux, que le bailli laisse les deux seigneurs épuiser leurs forces mutuellement avant de leur donner l’assaut plus facilement par la suite. Mais si la force est employée de temps à autre, généralement, la présence des espions et maîtres-assassins est suffisamment dissuasive pour empêcher les conflit de durer.
A l’échelon local, chaque seigneur est responsable de bon ordre chez lui, notamment pour tout ce qui concerne le brigandage et l’application des petites peines. Ce qui n’évite pas les injustices et les abus seigneuriaux malgré les espions.
Au niveau des axes de communication, la route des caravanes, ainsi que l’axe nord-sud le long du Linamaz sont sous contrôle de l’armée impériale. La route des caravanes est même un axe très surveillé, au grand bonheur des négociants qui ont moins à redouter des attaques de brigands, mais aussi au grand plaisir des espions qui peuvent ainsi surveiller plus efficacement tout ce petit monde qui circule sur cet axe...
Politique étrangère
La politique étrangère Saltharite est complexe. Pour le Salthar, entouré de ses trois puissants voisins et acculé aux Sinistérias, tout pouvoir étranger est avant tout un ennemi potentiel. Le Salthar préfère en général prévenir que guérir, ce qui met l’espionnage, les opérations de sabotage et d’assassinat au premier plan.
Globalement, la situation actuelle est plutôt relativement calme, entendez par là qu’aucun conflit sous-jacent est en train d’être fomenté.
Au premier rang des suspicions, la Burgonnie. La nation avec laquelle les conflits ont étés les plus fréquents et les plus violents. D’ailleurs, il y a toujours un point chaud avec la question du Haut-Melkiar que la Burgonnie revendique toujours ouvertement. L’antécédent des guerres de l’Arbenfeld n’a pas laissé que de bons souvenirs dans les mémoires des deux pays. Les Burgons sont donc considérés avec méfiance de la part du pouvoir central, ce qui n’aide pas non plus à détendre l’atmosphère en ces deux puissances. Les marchands, quant à eux, ne tiennent pas ou peu compte des situations politiques tant qu’il y a du négoce à faire. Mais on dit que certains seigneurs, ou baillis, de l’Arbenfeld ne verraient pas non plus les Burgons d’un si mauvais œil.
Ambiance également tendue avec l’Althusia. Ce ne sont pas les conflits passés qui en sont principalement la cause. Le Salthar ayant rarement cherché à coloniser les terres Althusienne, malgré une tentative d’invasion du Linamaz par les armées du Shaïm. Non, le problème ici se situe tout au long du Linamaz par l’intermédiaires de barrages. Les Althusiens accusent régulièrement le Salthar de se servir de ces barrages comme d’une arme, soit en emmagasinant l’eau pour provoquer des inondations sur la partie Althusienne du Linamaz, soit en la gardant captive pendant les sécheresses. Ils les accusent également d’y stocker des poisons destinés à empoisonner l’eau en de grandes quantités. Le Salthar n’ayant rien confirmé ou infirmé, le doute persiste dans les esprits qui entourent le pouvoir Althusien. Les Saltharites eux se souviennent que les armées du Shaïm pourraient très bien remonter un jour le cours du Linamaz, comme ils ont déjà tentés de le faire par le passé.
Le contact avec les Tsorvanniens sont maintenant un peu plus sporadiques. L’actuelle impératrice de l’empire de l’ouest a d’autres problèmes internes à régler avant de s’attaquer à ses voisins. Et puis depuis que le Salthar a conquis le Rittmark, il y a maintenant une grande plaine habitée par des nomades qui les séparent du pouvoir Tsorvanien. Cela dit, certains points chiffonnent tout de même le pouvoir Saltharite. On mentionne fréquemment que les tribus Naines fidèles au pouvoir Tsorvanien ont construits des réseaux souterrains à la frontière sud (vers la Cicatrice) avec le Salthar. Nul n’a encore réussi à savoir ce qu’il s’y cachait vraiment, malgré toute la force du réseau d’espions Saltharite, malheureusement pas encore bien implantés dans cette région. On peut donc qualifier les relations actuelles entre ces deux pays de " neutralité prudente mais active ".
Pour ce qui concerne les autres peuples, le Salthar entretien des relations délicates avec le protectorat de Palana. En fait, Palana sert souvent de soupape de sécurité pour désamorcer les situation conflictuelles de la province du Haut-Melkiar, au grand dam des notable de Palana.
Les Mûm-Fariz (les Nains), sont bien acceptés au Salthar, enfin surtout ceux qui ont prêté allégeance au pouvoir. Les tribus Tsorvanienes et Burgonnes n’y sont pas spécialement les bienvenus, sauf s’il y a moyen de se servir d’eux pour dégrader les situations dans les autres empires.
Les relations avec les Sylmarins sont quant à elles très bonnes. Les lutins sont au Salthar chez eux. Tolérants avec les autres races les Saltharites ? Oui, dans un certains sens, mais au Salthar on n’aime pas trop la mixité.
Les Matwaks par exemple, on leur laisse une ville où ils peuvent s’étendre à leur aise, on leur tolère même des pratiques qui ne passeraient pas ailleurs, mais d’un autre côté, ils sont considérés comme des moins que rien dans d’autres régions du Salthar, ayant à peine plus de droits que les femmes.
Autre exemple, on respecte les Sylmarins ainsi que l’on s’émerveille devant Port Ebène, leur capitale, mais d’un autre côté, ceux que l’on nomme " les déracinés " (des apatrides demi-elfes) sont rejetés de tout bord. A tel point qu’ils n’ont ni terres pour s’établir, ni même un nom pour leur peuple.
Commandement et organisation
Etrangement, le Salthar ne dispose pas d’une grosse armée régulière compte tenu de sa position centrale par rapport aux autres empires. Le paysage fortement montagneux y est sans doute pour beaucoup et participe activement à la défense du pays, mais les ingénieurs Nains de la tribu des Pourfendeurs n’est pas non plus étranger à l’efficacité de l’armée.
Le plus gros des troupes militaires est composée d’infanterie. Les troupes impériales (généralement humains) sont souvent bien formées et des troupes d’élite sont souvent composées de guerriers Nains fidèles au royaume. Ces derniers composent les fameux Tranche-Col dont le plus célèbre est le 7ème Tranche-Col dont la férocité de ces soldats n’est plus à prouver.
Une partie de l’armée peut compter sur les ingénieurs Nains qui inventent de nouveaux moyens, parfois originaux, pour le combat. La fameuse Poudre-tonnerre commence à faire parler d’elle chez les responsables militaires des pays voisins, même si pour l’instant elle n’a pas été employée à grande échelle sur les batailles, certainement à cause de son manque de stabilité...
En ouvrages défensif, signalons les constructions des barrages forteresse qui ont un double emploi. Civil tout d’abord, en maîtrisant les crues du Linamaz qui est le fleuve central du Salthar ; militaire ensuite car chaque barrage est solidement gardé par des troupes et forment ainsi autant de bastions sur la route d’éventuels envahisseurs.
Signalons une petite cavalerie composée de Rittmarkiens et qui a surtout son utilité lors d’opérations militaires dans d’autres pays, ou alors sur les plaines extérieures du Salthar (certaines parties du Rittmark et de l’Arbenfeld). Il est inutile de préciser que dans les montagnes et les forêts cette cavalerie est sans intérêt...
Archers de Baomwalth et les arbalétriers d’appoints forme le soutient léger. Une artillerie composée de balistes, catapultes et trébuchets forme le reste.
Mais tout ceci ne représente pas le point le plus important de l’efficacité de l’armée Saltharite. Non, le point fort de l’armée ce sont ses espions et surtout ses assassins qui sont capables d’aller supprimer des chefs ennemis ou de saboter des structures importante, presque en toute impunité ! Maîtres-Animaliers et Maîtres-Assassins sont réellement les pivots de l’armée, sans eux, gageons que le Salthar n’auraient pas réussis à asseoir son empire de cette façon, 7ème Tranche-Cols ou pas !
On distingue deux types de troupes au Salthar, les armées impériales et les armées féodales. De plus, on peut faire la différence entre les corps d’armée suivants : Infanterie, cavalerie, artilleurs et sapeurs.
L’infanterie est essentiellement composée de piétaille aux fonctions diverses, mais également d’archers et d’arbalétriers (et non, ils ne sont pas chez les artilleurs !). La cavalerie est essentiellement composée de cavalerie légère, bien qu’un peu de cavalerie lourde soit disponible (représentée par les nobles). Les artilleurs sont composés de toutes les unités maniant et pilotant les engins de siège, mais également des troupes d’infanterie dédiées à leur défense, ainsi que de quelques magiciens (vraiment en cas de force majeure). Les sapeurs sont les ingénieurs nains, essentiellement dédiés à la percé de zones défensives dans les montagnes Saltharites, mais également à la protection et à l’entretien des barrages-forteresse. Signalons que les unités d’observation comme les Maîtres-animaliers ou des magiciens sont présents à petite échelle (voire à l’unité !). Même chose pour les Maîtres-assassins.
Les armées impériales sont composées d’unités de près de 1000 soldats et sont subdivisées en phalanges d’une centaine d’individus. On y trouve surtout de l’infanterie (18 unités), un peu de cavalerie (5 unités), 7 unités d’artilleurs et 5 unités de sapeurs. Tout ceci compose une armée d’élite permanente et entraînée sous les ordres d’une hiérarchie bien définie.
Du coté de l’armée féodale, c’est beaucoup moins systématique. Chaque vassal est sensé fournir des hommes en armes en cas de demande d’un suzerain. Ces hommes sont généralement prélevés parmi la population dudit vassal, son armée personnelle étant souvent plutôt réduite au strict nécessaire. Pas bien entraînés, souvent mal équipés, ces hommes arrivent en quantité variable en fonction des disponibilités et des urgences. Généralement, un ou plusieurs seigneurs (chevaliers ou baronnets) dirigent et commandent la troupe ainsi constituée.
Il existe néanmoins des exceptions. Les Libres Forestiers et les Nains des Montagnes Noires (autres que ceux faisant parti de l’armée impériale) participent également à l’effort de guerre sous forme d’une allégeance à l’empire. Ils sont également tenu d’entraîner leurs hommes et les équiper correctement. Ils valent parfois en efficacité les troupes impériales !
Sous le roi Drogon, qui commande toutes les armées impériales ou de levées, se trouve les ducs Saltharites. Ces ducs n’ont pas qu’un titre féodal, ils sont au nombre de trois et sont chargés de coordonner les armées impériales de chaque région (Rittmark, Arbenfeld et Linamaz) avec les armées fournies par leurs vassaux de la structure féodale. Bien entendu, ils n’interviennent militairement parlant que lors de grands conflits.
En dessous, on distingue deux hiérarchies différentes en fonction du type d’armée.
Dans l’armée impériale, il y a un commandant à la tête de chaque unité. Ce dernier est secondé par un lieutenant qui sert aussi à la transmission des ordres aux phalanges. Chaque phalange est dirigée par un capitaine qui peut nommer jusqu’à 5 sergents (avec des importances différentes) pour le seconder et pour mener des actions concrètes en petits groupes sur le terrain.
Du côté féodal, c’est le rang du seigneur qui prime. Comtes, barons, baronnets et chevaliers dans cet ordre d’importance. Ces titres étant hérités du sang (à part le titre de chevalier), les seigneurs ne nomment aucun autre responsable parmi la population composant l’armée.
Opérations
Le rôle de l’armée impériale est un rôle à grande échelle. Elle intervient bien entendu en temps de guerre en tant qu’armée d’élite, que ce soit à l’intérieur du Salthar ou à l’extérieur. Mais elle intervient également dans des affaires internes pour calmer deux barons en train de guerroyer. A cette fin, ou à d’autres, chaque bailliage a au moins une phalange d’infanterie à disposition pour parer au plus pressé. Le reste est fourni par les ducs ou par Drogon lui même en cas de réelle nécessité.
Pour les activités plus quotidiennes, l’armée impériale est en charge de la garde des points stratégiques importants, comme certains cols des montagnes Noires, la garde des barrage-forteresses, le palais des murmures de Krönberg ou les axes de communication importants, comme la route des caravanes. Le contrôle et la sécurité des axes de communication au Salthar sont encore plus important que partout ailleurs. Dans ces paysages montagneux, il existe rarement plusieurs chemins possibles pour aller d’un point à un autre... De plus, cela permet d’assurer la sécurité des marchands, mais surtout de surveiller les étrangers... A signaler que la surveillance des portions de ces axes sont laissées au soins des baillis. Chaque bailli est donc responsable de la sécurité du morceau de route qui le traverse. Après tout, ils disposent chacun au moins d’une phalange de cette armée d’élite, autant qu’ils s’en servent. Les axes de communication importants sont au nombre de trois. En premier lieu, il y a la route des caravanes qui traverse le pays d’est en ouest (de Arnifol à Starovia en passant par Linavia) et qui franchi donc deux fois les montagnes Noires. Ensuite, il y a l’axe nord-sud qui longe le Linamaz depuis Drax jusqu’au barrage de Wilsdorf en passant par Krönberg. Enfin, il y a l’axe qui part de Skow et qui va jusqu’à Tish, aux portes du Haut Melkiar et de la république de Palana.
La surveillance n’est pas la seule activité de l’armée en temps de paix. L’entraînement de ces troupes d’élite est nécessaire pour conserver leur efficacité. De plus, certaines régions sont dangereusement peuplées et il n’est pas rare d’envoyer des expéditions dans les Terres Sombres ou dans la Cicatrice pour faire un peu de ménage en profondeur quand les populations orques font un peu trop d’incursion en territoire Saltharite. Cela dit, cela n’est fait qu’en absolue nécessité car l’état des survivants est souvent déplorable, quand ils ne reviennent pas complètements fous. Même les nains du 7ème Tranche-Cols reviennent à moitié fou-furieux de ces expéditions.
Un dernier point à signaler, mis à part en cas de grabuge l’armée impériale ne fait pas le planton aux portes des villes. C’est au seigneur local ou au bourgmestre de s’occuper du financement d’une garde pour la ville.
Les armées féodales sont complètements dépendantes des seigneurs qui les emploient, il n’y a par conséquent pas de règle bien précise les concernants. Certains font des tournées de surveillance dans le domaine seigneurial, d’autres non. Généralement, les nobles s’entraînent à l’art du combat, par contre la piétaille (les paysans du cru) n’y participe pas.
Equipement standard
Là encore, il faut distinguer les armées féodales et l’armée impériale. Au niveau des armées féodales, les seigneurs qui peuvent se le permettre s’offrent souvent des armures de plaque. Le reste des armées est équipé en fonction de se que peuvent se permettre les recrues. Les paysans vont au mieux avec des tuniques de cuir, mais l’essentiel se contentent de cottes matelassées. Pour les personnes plus aisées, les armures de mailles y sont parfois présentes, mais globalement, ce sont plutôt les combinaisons de cuir rigide qui priment.
Tout est différent au niveau de l’armée impériale.
Les fantassins y sont tous équipés de la même façon. Une armure de maille protégeant les bras et les jambes avec casque et bouclier. L’armement peut varier en fonction des tâches à accomplir, mais ils possèdent presque de tous d’une pique et d’une épée (à une main) pour le combat rapproché. Leur maille est recouverte d’une tunique courte frappée des armes du Salthar.
Les archers et arbalétriers restent en tenue de cuir rigide, tout comme la plupart des troupes demandant une certaine mobilité et n’ayant pas pour but d’être au contact direct avec l’ennemi (sapeurs, artilleurs, etc.). Les archers Saltharites emploient plus volontiers les arcs courts, plus maniables sur les terrains montagneux, alors que les arbalétriers se servent plutôt d’arbalètes lourdes.
Quant aux cavaliers, ils sont vêtus légèrement pour des personnes allant au contact. Un plastron de cuir renforcé, des protections aux jambes et un casque de cuir. Pas de protections particulières pour les chevaux. La manœuvrabilité est essentielle chez les cavaliers. Ils sont généralement armés de fléaux ou d’épées longues à tranchants non parallèles pour garder plus de maniabilité.
Techniques de combat
Au Salthar, l’essentiel de la stratégie se base sur les informations apportées par les espions. Ces derniers permettent de connaître les déplacements et positionnements des ennemis et permettent donc d’adapter la stratégie.
A la suite de cela, on compte sur les unités de sapeur pour préparer les approches par surprise ou pour pénétrer dans une place forte avec un meilleur avantage qu’un siège classique. Le gros des combats est donné par l’infanterie, généralement en assaut de choc avec l’avantage donné par les sapeurs. Les artilleurs sont là dans les opérations de siège si le travail des sapeurs ne donne rien (ou s’ils ne sont pas disponibles).
La cavalerie légère est là pour mener des opérations de harcèlements ou des opérations ponctuelles et rapides. Le travail des espions leur permettant d’approcher à moindre risque de leurs cibles. Ils ne restent pas dans l’engagement, ils frappent et s’en vont. Le plus souvent, une partie des troupes se chargent de la diversion ou de l’occupation des forces défensives pour permettre à quelques uns de réaliser l’objectif principal (tuer un leader ou détruire un objectif).
Influence et usage de la magie au jour le jour
Les Saltharites ne se servent pas de la magie plus souvent que lorsque c’est réellement nécessaire. Mage de l’Arcania oblige. En règle générale, tout ce qui peut-être fait par la force des bras est fait de cette façon. Certaines personnes possédant quelques talents magiques s’en servent parfois pour eux-mêmes ou pour aider la communauté. Dans tous les cas, on évite de se servir des sorts offensifs, la présence de l’Arcania étant relativement dissuasive, bien que de moindre importance qu’en Buronnie.
Certains peuples, comme les Matwaks ne se privent pas pour pratiquer la divination et souvent la sorcellerie. L’Arcania n’intervient pas tant que cela ne va pas à l’encontre du royaume. Les religieux s’emploient également à la magie, mais là encore, l’Arcania se réserve le droit d’intervenir en cas d’abus, droits divins ou pas !
D’un usage un peu plus répandu qu’en Burgonnie, la magie se nimbe néanmoins d’une certaine aura de danger et surtout de mystère. Ceux qui ont eu la " chance " d’apercevoir un des arcanistes pourra en témoigner. Cela dit, les mages des villes et campagnes sont moins redoutés que ceux de l’Arcania, ce n’est-ce que parce que toute la population sait qu’ils sont surveillés.
Plus que pour l’usage de la magie, les mages sont souvent recherchés pour leur érudition ! En effet, ces derniers s’établissent souvent en communauté hors des villes, dans de petits sanctuaires pour y étudier les mystères des choses matérielles et immatérielles. Ils possèdent de grandes bibliothèques sur des sujets variés, sont curieux et n’hésitent pas à aller tester et confronter leurs thèses à la réalité, même s’ils doivent organiser de grandes expéditions pour cela.
Philosophie (quelques principes)
Note préalable : Les textes ci-dessous n’ont aucune prétention. Ils ont leurs failles et leurs illogismes, ce ne sont pas des traités philosophiques ! Ce ne sont que des aides de jeu représentant l’état d’esprit des populations de l’époque avec les moyens qu’elles ont. Les débats philosophiques sur la nature des choses ne devraient prendre place qu’entre vos joueurs et vos PNJ !
Notion de la réalité
Parmi la population instruite, ainsi que par écho dans une partie du reste de la population, la plupart des Saltharites considèrent que la réalité des choses ne tient que par l’Essence. D’ailleurs, lorsque l’on manipule l’Essence en pratiquant les arts magiques, on altère les choses. Dans certains cas, on épuise et on tue même l’environnement indirectement, comme le font les mages de l’Arcania. Si toute chose est altérée par l’usage de la magie, c’est que toute chose possède l’élément même qui la compose, c’est à dire l’Essence. La réalité des choses matérielles n’est qu’un état de l’Essence.
En fait, seul l’âme d’un corps représente les personnes et l’intelligence. Les âmes, peuvent ainsi habiter et animer certains états de la réalité, mais pas tous. Ainsi, un esprit ne peut naturellement se mettre dans une chaise ou une roche, il faut l’y forcer. N’a-t-on jamais vu de rocher parler ? N’a-t-on jamais vu d’arme posséder sa propre personnalité ? Seules les formes humaines (enfin bipèdes) de l’Essence peuvent accueillir naturellement les âmes sans trop de danger, mais cela n’empêche pas les âmes d’habiter d’autres manifestations de l’Essence.
Le destin de l’homme
D’après ce que l’on sait sur leur conception de la réalité, les Saltharites (ceux qui sont athées) ne pensent pas avoir été créés par les dieux qu’ils vénèrent. Pour eux, Paorn est une manifestation de l’Essence, peut-être que les dieux en sont peut-être également car les plus anciennes légendes ne parlent-elles pas de dieux mourant sous les coups d’autres dieux ? Cela ne les empêchent pas de croire que les dieux les dominent ou les gouvernent, mais ils ne pensent pas qu’ils sont leurs créateurs.
Quant à savoir pourquoi ils sont là et vers quoi ils vont, ma foi, ils s’en moquent un peu. Ils sont là, vivants dans une fausse réalité, mais ils n’y pensent pas non plus au quotidien. Pour eux, l’essentiel est que l’Essence continue d’exister pour qu’ils puissent continuer également.
Morale
Les notions de bien et de mal au Salthar se confondent allègrement avec les problèmes politiques. La délation par exemple, est vue comme une valeur quand il s’agit de débusquer des ennemis du royaume, alors qu’il passe pour un acte répréhensible dans le cas contraire. Même chose pour le mensonge. Un petit mensonge ou un faux témoignage envers un non-saltharite n’est pas très grave, alors qu’il peut conduire à la mort dans le cas contraire. Martyriser ou sacrifier des innocents quand cela passe pour le bien du royaume n’est pas une mauvaise chose (au contraire), alors que cela le devient si c’est fait gratuitement et sans raison.
Au dessus de cela, chaque religion peut apporter ses vertus et ses principes, mais les principes moraux " laïques " sont axés sur le pouvoir et le royaume du Salthar.
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